Interrogé mercredi sur la Rfm, Mamoudou Ibra Kane a réagi à l’affaire du groupe presse d’Aïssatou Diop Fall, sommé par une banque de solder une dette de 49 millions de F CFA, pour élargir le débat sur la situation globale des médias privés au Sénégal. Selon lui, cette affaire s’inscrit dans une stratégie visant à affaiblir et asphyxier la presse privée.
« Les rapports entre le régime actuel et la presse privée n’ont jamais varié, ce sont des rapports contractuels », a-t-il précisé, ajoutant que beaucoup espéraient un assainissement des relations avec les médias, loin des connivences du passé. Mais, selon lui, la réalité a pris une autre tournure, et la nouvelle gouvernance semble vouloir mettre sous pression les entreprises de presse.
Le patron de presse, qui dirige également deux quotidiens sportifs et une imprimerie majeure, affirme ne jamais avoir affiché de position partisane. Pourtant, il observe des signaux inquiétants, comme des insinuations sur le non-paiement d’impôts par les patrons de presse, qu’il interprète comme une volonté de discréditer et fragiliser les médias.
Pour Mamoudou Ibra Kane, s’attaquer aux entreprises de presse sous prétexte de redressements fiscaux ou de dettes bancaires constitue une menace pour la liberté de la presse. Il appelle les citoyens, les partis politiques et la société civile à se mobiliser pour défendre ce pilier de la démocratie sénégalaise.
« Le régime de la troisième alternance veut confisquer les libertés fondamentales, principalement la liberté de la presse et la liberté d’expression. C’est un danger pour la démocratie au Sénégal », conclut-il.
« Les rapports entre le régime actuel et la presse privée n’ont jamais varié, ce sont des rapports contractuels », a-t-il précisé, ajoutant que beaucoup espéraient un assainissement des relations avec les médias, loin des connivences du passé. Mais, selon lui, la réalité a pris une autre tournure, et la nouvelle gouvernance semble vouloir mettre sous pression les entreprises de presse.
Le patron de presse, qui dirige également deux quotidiens sportifs et une imprimerie majeure, affirme ne jamais avoir affiché de position partisane. Pourtant, il observe des signaux inquiétants, comme des insinuations sur le non-paiement d’impôts par les patrons de presse, qu’il interprète comme une volonté de discréditer et fragiliser les médias.
Pour Mamoudou Ibra Kane, s’attaquer aux entreprises de presse sous prétexte de redressements fiscaux ou de dettes bancaires constitue une menace pour la liberté de la presse. Il appelle les citoyens, les partis politiques et la société civile à se mobiliser pour défendre ce pilier de la démocratie sénégalaise.
« Le régime de la troisième alternance veut confisquer les libertés fondamentales, principalement la liberté de la presse et la liberté d’expression. C’est un danger pour la démocratie au Sénégal », conclut-il.
Sénégal: le patron de presse Mamoudou Ibra Kane dénonce une tentative d’« asphyxie » de la presse privée
