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Affaire Farba Ngom : Dérive judiciaire ou règlement de comptes politique ?
Une nouvelle voix s’élève dans la défense de Farba Ngom
Lors d'une conférence de presse tenue ce mardi, Maître Oumar Youm, membre du collectif d’avocats chargé de la défense de Farba Ngom, a pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une instrumentalisation politique de la justice sénégalaise. L’ancien ministre et avocat a pointé du doigt une procédure biaisée, dépourvue de preuves concrètes.
Une procédure jugée arbitraire et infondée
Pour Me Youm, la base juridique même de l’affaire est fragile et entachée d’irrégularités. « La moindre des choses, quand on convoque un citoyen devant la justice, c’est de lui dire pourquoi il est là », a-t-il affirmé. Selon lui, les faits reprochés à Farba Ngom manquent de fondement et les éléments essentiels permettant de constituer les infractions ne sont pas réunis.
Des accusations sans preuves tangibles, selon la défense
Me Youm a détaillé les charges retenues : escroquerie, complicité d’escroquerie, détournement de deniers publics et blanchiment d’argent. Il soulève toutefois de nombreuses zones d’ombre :
- Pas de faux document ayant permis de lever les fonds supposément détournés ;
- Aucune preuve de manœuvre frauduleuse ou de collusion entre les parties ;
Impossibilité juridique pour Farba Ngom ou Tahirou Sarr d’accéder aux deniers publics du Trésor, puisqu’ils ne sont ni ordonnateurs ni comptables.
« Où est l’élément matériel de l’infraction ? », s’est-il interrogé à plusieurs reprises, insistant sur le fait que toutes les transactions sont traçables, ce qui contredirait les accusations de blanchiment d’argent.
Une justice sous influence ?
Au cœur de son intervention, Me Oumar Youm n’a pas mâché ses mots : « Il s'agit d'une commande politique mise en œuvre par le parquet ». Selon lui, cette affaire dépasse le cadre judiciaire et s’inscrit dans une volonté politique de nuire à une figure ciblée : le député-maire des Agnam, Farba Ngom.
Un appel à un procès équitable
L’avocat reste confiant : « Si demain, en l’état actuel du dossier, Farba Ngom et Tahirou Sarr comparaissent devant un tribunal impartial, indépendant et libre, ils seront relaxés purement et simplement ». Il appelle à un respect strict des principes fondamentaux du droit, notamment celui de la présomption d’innocence.
Enjeux politiques et justice : un climat tendu
Cette nouvelle déclaration vient alimenter un débat déjà houleux sur l’indépendance de la justice sénégalaise, alors que l’affaire Farba Ngom prend une ampleur médiatique et politique nationale. Pour de nombreux observateurs, ce dossier illustre les tensions entre justice, pouvoir politique et opposition dans un contexte post-électoral déjà fragile.
Lors d'une conférence de presse tenue ce mardi, Maître Oumar Youm, membre du collectif d’avocats chargé de la défense de Farba Ngom, a pris la parole pour dénoncer ce qu’il considère comme une instrumentalisation politique de la justice sénégalaise. L’ancien ministre et avocat a pointé du doigt une procédure biaisée, dépourvue de preuves concrètes.
Une procédure jugée arbitraire et infondée
Pour Me Youm, la base juridique même de l’affaire est fragile et entachée d’irrégularités. « La moindre des choses, quand on convoque un citoyen devant la justice, c’est de lui dire pourquoi il est là », a-t-il affirmé. Selon lui, les faits reprochés à Farba Ngom manquent de fondement et les éléments essentiels permettant de constituer les infractions ne sont pas réunis.
Des accusations sans preuves tangibles, selon la défense
Me Youm a détaillé les charges retenues : escroquerie, complicité d’escroquerie, détournement de deniers publics et blanchiment d’argent. Il soulève toutefois de nombreuses zones d’ombre :
- Pas de faux document ayant permis de lever les fonds supposément détournés ;
- Aucune preuve de manœuvre frauduleuse ou de collusion entre les parties ;
Impossibilité juridique pour Farba Ngom ou Tahirou Sarr d’accéder aux deniers publics du Trésor, puisqu’ils ne sont ni ordonnateurs ni comptables.
« Où est l’élément matériel de l’infraction ? », s’est-il interrogé à plusieurs reprises, insistant sur le fait que toutes les transactions sont traçables, ce qui contredirait les accusations de blanchiment d’argent.
Une justice sous influence ?
Au cœur de son intervention, Me Oumar Youm n’a pas mâché ses mots : « Il s'agit d'une commande politique mise en œuvre par le parquet ». Selon lui, cette affaire dépasse le cadre judiciaire et s’inscrit dans une volonté politique de nuire à une figure ciblée : le député-maire des Agnam, Farba Ngom.
Un appel à un procès équitable
L’avocat reste confiant : « Si demain, en l’état actuel du dossier, Farba Ngom et Tahirou Sarr comparaissent devant un tribunal impartial, indépendant et libre, ils seront relaxés purement et simplement ». Il appelle à un respect strict des principes fondamentaux du droit, notamment celui de la présomption d’innocence.
Enjeux politiques et justice : un climat tendu
Cette nouvelle déclaration vient alimenter un débat déjà houleux sur l’indépendance de la justice sénégalaise, alors que l’affaire Farba Ngom prend une ampleur médiatique et politique nationale. Pour de nombreux observateurs, ce dossier illustre les tensions entre justice, pouvoir politique et opposition dans un contexte post-électoral déjà fragile.