Le climat social s’est tendu au sein du chantier de réparation navale de Dakar. Dans un communiqué publié le 1ᵉʳ novembre 2025, le Collège des délégués du personnel de Dakarnave a fait part de ses vives inquiétudes concernant la procédure d’attribution du contrat de concession du site. Les représentants des travailleurs dénoncent un manque de transparence et l’absence de concertation autour des enjeux sociaux liés au dossier.
En signe de protestation, les délégués ont annoncé l’organisation d’un sit-in le lundi 3 novembre 2025 à 11h, devant la direction de la Société d’infrastructures de réparation navale (SIRN). L’objectif : réclamer « transparence et équité dans l’attribution du marché public de la réparation navale ».
Les représentants du personnel rappellent que, lors du Conseil des ministres du 29 octobre, le président de la République a insisté sur la transparence et la bonne gouvernance dans la passation des marchés publics — une exigence qu’ils jugent « particulièrement pertinente » dans le contexte actuel du dossier Dakarnave, « marqué par plusieurs zones d’ombre ».
Selon eux, les décisions prises jusque-là l’ont été sans réelle implication du personnel, notamment sur le volet social du cahier des charges, pourtant essentiel à la préservation des emplois et des acquis. Les délégués dénoncent également le refus de la SIRN de rencontrer la représentation sociale.
Le Collège des délégués évoque en outre de troublantes similitudes entre la procédure actuelle et celle qui avait conduit à l’attribution controversée du marché au consortium turc OZATA. Plusieurs questions restent en suspens :
– Les sociétés Damen Shipyards, MTO Africa et Jobson Italia Srl se sont-elles réellement retirées de l’appel d’offres ?
– L’ARCOP a-t-elle déclaré irrecevable le recours de HAT-SAN Shipyard, et quelles en sont les implications ?
– Existe-t-il des liens entre HAT-SAN Shipyard et OZATA ?
Autant d’interrogations qui, selon les travailleurs, alimentent la crainte d’une répétition des erreurs du passé. Aucune garantie claire n’a, à ce stade, été donnée sur la préservation des emplois, des contrats et des acquis sociaux.
Dans ce contexte, les représentants du personnel appellent l’État du Sénégal à la vigilance, afin d’éviter toute situation susceptible de paralyser les activités des chantiers navals de Dakar.
En signe de protestation, les délégués ont annoncé l’organisation d’un sit-in le lundi 3 novembre 2025 à 11h, devant la direction de la Société d’infrastructures de réparation navale (SIRN). L’objectif : réclamer « transparence et équité dans l’attribution du marché public de la réparation navale ».
Les représentants du personnel rappellent que, lors du Conseil des ministres du 29 octobre, le président de la République a insisté sur la transparence et la bonne gouvernance dans la passation des marchés publics — une exigence qu’ils jugent « particulièrement pertinente » dans le contexte actuel du dossier Dakarnave, « marqué par plusieurs zones d’ombre ».
Selon eux, les décisions prises jusque-là l’ont été sans réelle implication du personnel, notamment sur le volet social du cahier des charges, pourtant essentiel à la préservation des emplois et des acquis. Les délégués dénoncent également le refus de la SIRN de rencontrer la représentation sociale.
Le Collège des délégués évoque en outre de troublantes similitudes entre la procédure actuelle et celle qui avait conduit à l’attribution controversée du marché au consortium turc OZATA. Plusieurs questions restent en suspens :
– Les sociétés Damen Shipyards, MTO Africa et Jobson Italia Srl se sont-elles réellement retirées de l’appel d’offres ?
– L’ARCOP a-t-elle déclaré irrecevable le recours de HAT-SAN Shipyard, et quelles en sont les implications ?
– Existe-t-il des liens entre HAT-SAN Shipyard et OZATA ?
Autant d’interrogations qui, selon les travailleurs, alimentent la crainte d’une répétition des erreurs du passé. Aucune garantie claire n’a, à ce stade, été donnée sur la préservation des emplois, des contrats et des acquis sociaux.
Dans ce contexte, les représentants du personnel appellent l’État du Sénégal à la vigilance, afin d’éviter toute situation susceptible de paralyser les activités des chantiers navals de Dakar.
Les travailleurs de Dakarnave dénoncent un manque de transparence dans la concession du chantier naval de Dakar