
Un appel fort a marqué les échanges : celui de Guy Marius Sagna, chef de la délégation sénégalaise. Il exhorte l’institution régionale à ne plus rester simple consommatrice de technologies :
« La CEDEAO ne doit pas se contenter d’être spectatrice ou consommatrice des nouvelles technologies. Elle doit en être actrice, conceptrice et régulatrice. »
Une stratégie régionale pour une éducation inclusive et innovante
Le parlementaire souligne la nécessité d’une stratégie intégrée, avec des objectifs clairs, une mise en œuvre structurée, et des résultats mesurables. Il appelle à dépasser la simple numérisation des écoles :
« Il ne s’agit pas seulement d’installer des écrans, mais de libérer le potentiel humain par l’innovation. »
Parmi les chantiers prioritaires figure le développement d’une intelligence artificielle éducative africaine, enracinée dans les réalités linguistiques, culturelles et sociales du continent. Cette IA devra être souveraine, éthique et conçue pour répondre aux défis d'inclusion et de justice éducative.
Vers une indépendance technologique ouest-africaine
Cette dynamique portée par le Parlement vise à faire de la CEDEAO un espace de production de savoir, de créativité pédagogique et de souveraineté numérique. Un tournant décisif pour l’avenir de l’éducation et du développement humain en Afrique de l’Ouest.