L’enquête visait principalement l’ancien directeur du centre hospitalier. Les enquêteurs évoquent des faits présumés de détournement de deniers publics, faux en écritures, et violation des procédures financières.
Parmi les anomalies relevées : le détournement d’un appareil d’échographie issu d’une coopération internationale, et l’attribution suspecte d’un marché d’entretien de véhicules à un mécanicien basé à Dakar, sans expertise technique, pour plus de 2 millions de FCFA.
L’ancien directeur aurait également effectué des missions personnelles à Dakar aux frais de l’hôpital, sans l’autorisation du gouverneur, et ouvert plusieurs comptes bancaires parallèles (BICIS, CBAO, BSIC, Orabank) échappant au contrôle administratif, alimentant une opacité financière préoccupante.
Plusieurs acteurs ont été auditionnés : responsables administratifs, comptables, médecins, pharmaciens, membres du conseil d’administration et agents du ministère de la Santé. Le mécanicien mis en cause, le chauffeur du directeur et d’autres témoins ont aussi été entendus.
Les conclusions du rapport pointent des indices sérieux de malversations, fraude fiscale et complicité d’escroquerie. L’ancien directeur est directement mis en cause pour détournement de biens publics et fraude sur moyens de paiement électroniques, tandis que l’ancien agent comptable est accusé d’avoir validé des paiements irréguliers.
Le rapport transmis au parquet pourrait déboucher sur des poursuites judiciaires contre plusieurs anciens responsables de l’établissement. Cette affaire relance le débat sur la gouvernance et la transparence dans les hôpitaux publics du Sénégal.
Parmi les anomalies relevées : le détournement d’un appareil d’échographie issu d’une coopération internationale, et l’attribution suspecte d’un marché d’entretien de véhicules à un mécanicien basé à Dakar, sans expertise technique, pour plus de 2 millions de FCFA.
L’ancien directeur aurait également effectué des missions personnelles à Dakar aux frais de l’hôpital, sans l’autorisation du gouverneur, et ouvert plusieurs comptes bancaires parallèles (BICIS, CBAO, BSIC, Orabank) échappant au contrôle administratif, alimentant une opacité financière préoccupante.
Plusieurs acteurs ont été auditionnés : responsables administratifs, comptables, médecins, pharmaciens, membres du conseil d’administration et agents du ministère de la Santé. Le mécanicien mis en cause, le chauffeur du directeur et d’autres témoins ont aussi été entendus.
Les conclusions du rapport pointent des indices sérieux de malversations, fraude fiscale et complicité d’escroquerie. L’ancien directeur est directement mis en cause pour détournement de biens publics et fraude sur moyens de paiement électroniques, tandis que l’ancien agent comptable est accusé d’avoir validé des paiements irréguliers.
Le rapport transmis au parquet pourrait déboucher sur des poursuites judiciaires contre plusieurs anciens responsables de l’établissement. Cette affaire relance le débat sur la gouvernance et la transparence dans les hôpitaux publics du Sénégal.
Rapport de l’OFNAC: de graves soupçons de détournements au Centre hospitalier régional de Saint-Louis