Des quartiers totalement submergés
Le quartier Tigo, à Sinthiou Malem, est l’un des plus touchés. Les habitations sont envahies par les eaux, forçant plusieurs familles à passer la nuit dehors ou à chercher refuge ailleurs.
« La nuit va être longue. Toutes nos maisons sont remplies d’eau. Nous demandons de l’aide, immédiatement », a alerté un habitant, la voix chargée de désespoir.
Dans d’autres secteurs de la ville, la situation est tout aussi critique. Les routes sont impraticables et certains quartiers périphériques sont quasiment isolés.
Le BFEM menacé
Le CEM du quartier Abattoirs, qui sert de centre d’examen pour le BFEM, est particulièrement touché. Plusieurs salles de classe et le bureau du principal sont inondés, et une partie du mur s’est effondrée, provoquant un climat de panique. À moins de 24 heures du début des épreuves, l'incertitude règne.
« Nous avons 12 salles et 2 jurys dans ce centre. Nous ne savons pas si l’examen pourra se tenir dans ces conditions », a confié un enseignant du collège, très préoccupé.
Infrastructures sous pression
Le pont Saraba, axe vital pour la circulation dans la commune, est complètement submergé. Il est actuellement impraticable, accentuant l’isolement de plusieurs quartiers. Des images partagées sur les réseaux sociaux montrent des rues transformées en rivières et des véhicules bloqués.
Un appel à l’intervention urgente
Face à cette crise d’ampleur, les habitants appellent à une intervention rapide des autorités locales et nationales. Ils craignent que la situation ne se dégrade davantage dans les prochaines heures, notamment si les pluies reprennent.
À quelques heures d’un examen national, l’absence de solutions d’urgence pourrait transformer une catastrophe climatique en crise sociale majeure.