Ces échanges, menés dans un climat d’apaisement, avaient déjà permis une levée partielle du mouvement les 4 et 5 août, facilitant l’accès des justiciables aux services judiciaires. C’est dans un esprit de responsabilité et de solidarité que les travailleurs de la Justice ont accepté d’offrir une chance réelle aux négociations en cours.
Selon le communiqué officiel, cette décision est motivée par l’écoute du désarroi des populations, privées de justice pendant plusieurs semaines, et par la volonté sincère de contribuer à une sortie de crise durable.
Toutefois, l’Entente SYTJUST – UNTJ interpelle l’opinion publique sur les conditions de travail dégradées des agents du secteur judiciaire, qu’elle qualifie de "piliers essentiels du système judiciaire", souvent exclus des réformes majeures en cours.
🔔 Elle appelle le gouvernement à :
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Respecter les engagements pris avec les syndicats
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Répondre concrètement aux revendications légitimes des travailleurs de la Justice
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Intégrer pleinement ces derniers dans les processus de réforme structurelle du ministère
Ce geste d’ouverture met désormais la pression sur les autorités pour agir sans délai et éviter une nouvelle vague de perturbations dans un secteur aussi sensible que vital.