Le dossier des 125 milliards de FCFA continue de captiver l’attention de l’opinion publique. Ce mercredi 17 décembre 2025, au Pool judiciaire financier, Tahirou Sarr, homme d’affaires et patron de Sofico SA, et Mouhamadou Ngom, dit Farba Ngom, député-maire des Agnam, ont été entendus au fond par le Collège des juges d’instruction.
Selon L’Observateur, les deux mis en cause ont opposé une défense ferme, coordonnée et minutieusement argumentée face aux accusations de détournement de deniers publics, de blanchiment de capitaux et de trafic d’influence. Un face-à-face judiciaire présenté comme décisif dans l’un des dossiers financiers les plus sensibles du moment.
Des auditions sous haute tension
Dans l’immeuble de huit étages du Pool judiciaire financier, situé à Sacré-Cœur, loin de l’agitation politique, le temps judiciaire s’est étiré au rythme des auditions. Déjà entendu en début de semaine, Farba Ngom a de nouveau comparu, transporté dans les mêmes conditions médicalisées.
Entre 15 heures et 17 heures, l’élu des Agnam est resté constant dans sa ligne de défense. Il soutient que les flux financiers évoqués par l’accusation proviennent exclusivement d’opérations immobilières régulières, réalisées sans manœuvres frauduleuses ni irrégularités.
Une défense à l’unisson
Cette posture rejoint, selon L’Observateur, celle adoptée par Tahirou Sarr lors de sa propre audition. Les deux versions se recoupent et se renforcent mutuellement, constituant le socle de la stratégie défensive.
À la sortie de l’audience, Me Baboucar Cissé n’a pas caché sa satisfaction. « L’audition de Tahirou Sarr a éclairé de manière indiscutable la lanterne du juge d’instruction. Il a lavé à grande eau Farba Ngom », a-t-il déclaré.
Pour les avocats, l’ensemble du dossier repose sur des opérations foncières dûment documentées, dont les pièces auraient été versées au dossier. « Il n’y a eu ni détournement de deniers publics ni la moindre infraction. Absolument rien du tout », a insisté Me Cissé.
« Je n’ai jamais versé de rétro-commissions »
Face aux magistrats instructeurs, Tahirou Sarr a maintenu une ligne de défense fondée sur la traçabilité des flux financiers. Les sommes versées à Farba Ngom, par l’intermédiaire des SCP Tidiania et Doworou, l’auraient été par chèques et virements bancaires parfaitement identifiables.
Ces paiements, d’un montant total supérieur à 11 milliards de FCFA, concerneraient exclusivement des acquisitions de titres fonciers. « Si je voulais verser des rétro-commissions, je ne l’aurais certainement pas fait par des chèques et des virements traçables. Je n’ai jamais donné de rétro-commissions de ma vie », a-t-il affirmé, selon L’Observateur.
Il a également rejeté toute accusation de trafic d’influence, affirmant n’avoir jamais eu besoin d’intermédiaire pour être réglé par l’État.
Des relations financières anciennes avec l’État
L’homme d’affaires est longuement revenu sur ses relations avec le Trésor public. Il affirme avoir mobilisé près de 200 milliards de FCFA au profit de l’État et avoir même perçu 15 milliards de FCFA une semaine avant son arrestation.
Tahirou Sarr soutient n’avoir exécuté qu’un seul marché public en quarante ans d’activités : une commande exceptionnelle de véhicules de sécurité en 2023, pour un montant d’environ 3 milliards de FCFA, via la société Futuristic Car.
Concernant les 91 milliards de FCFA pour lesquels il est poursuivi comme auteur principal, il s’interroge : « Comment des fonds peuvent-ils être décaissés du Trésor public sans pièces justificatives ? » Il affirme disposer de décisions de justice et de documents prouvant l’origine licite de fonds dépassant les 200 milliards de FCFA.
Vers une nouvelle demande de liberté provisoire
Fortes de ces déclarations, les avocats de Farba Ngom ont annoncé le dépôt, ce jour, d’une nouvelle demande de mise en liberté provisoire. Une requête qui pourrait marquer une nouvelle étape dans ce dossier devenu emblématique des grandes enquêtes financières en cours au Sénégal.
Selon L’Observateur, les deux mis en cause ont opposé une défense ferme, coordonnée et minutieusement argumentée face aux accusations de détournement de deniers publics, de blanchiment de capitaux et de trafic d’influence. Un face-à-face judiciaire présenté comme décisif dans l’un des dossiers financiers les plus sensibles du moment.
Des auditions sous haute tension
Dans l’immeuble de huit étages du Pool judiciaire financier, situé à Sacré-Cœur, loin de l’agitation politique, le temps judiciaire s’est étiré au rythme des auditions. Déjà entendu en début de semaine, Farba Ngom a de nouveau comparu, transporté dans les mêmes conditions médicalisées.
Entre 15 heures et 17 heures, l’élu des Agnam est resté constant dans sa ligne de défense. Il soutient que les flux financiers évoqués par l’accusation proviennent exclusivement d’opérations immobilières régulières, réalisées sans manœuvres frauduleuses ni irrégularités.
Une défense à l’unisson
Cette posture rejoint, selon L’Observateur, celle adoptée par Tahirou Sarr lors de sa propre audition. Les deux versions se recoupent et se renforcent mutuellement, constituant le socle de la stratégie défensive.
À la sortie de l’audience, Me Baboucar Cissé n’a pas caché sa satisfaction. « L’audition de Tahirou Sarr a éclairé de manière indiscutable la lanterne du juge d’instruction. Il a lavé à grande eau Farba Ngom », a-t-il déclaré.
Pour les avocats, l’ensemble du dossier repose sur des opérations foncières dûment documentées, dont les pièces auraient été versées au dossier. « Il n’y a eu ni détournement de deniers publics ni la moindre infraction. Absolument rien du tout », a insisté Me Cissé.
« Je n’ai jamais versé de rétro-commissions »
Face aux magistrats instructeurs, Tahirou Sarr a maintenu une ligne de défense fondée sur la traçabilité des flux financiers. Les sommes versées à Farba Ngom, par l’intermédiaire des SCP Tidiania et Doworou, l’auraient été par chèques et virements bancaires parfaitement identifiables.
Ces paiements, d’un montant total supérieur à 11 milliards de FCFA, concerneraient exclusivement des acquisitions de titres fonciers. « Si je voulais verser des rétro-commissions, je ne l’aurais certainement pas fait par des chèques et des virements traçables. Je n’ai jamais donné de rétro-commissions de ma vie », a-t-il affirmé, selon L’Observateur.
Il a également rejeté toute accusation de trafic d’influence, affirmant n’avoir jamais eu besoin d’intermédiaire pour être réglé par l’État.
Des relations financières anciennes avec l’État
L’homme d’affaires est longuement revenu sur ses relations avec le Trésor public. Il affirme avoir mobilisé près de 200 milliards de FCFA au profit de l’État et avoir même perçu 15 milliards de FCFA une semaine avant son arrestation.
Tahirou Sarr soutient n’avoir exécuté qu’un seul marché public en quarante ans d’activités : une commande exceptionnelle de véhicules de sécurité en 2023, pour un montant d’environ 3 milliards de FCFA, via la société Futuristic Car.
Concernant les 91 milliards de FCFA pour lesquels il est poursuivi comme auteur principal, il s’interroge : « Comment des fonds peuvent-ils être décaissés du Trésor public sans pièces justificatives ? » Il affirme disposer de décisions de justice et de documents prouvant l’origine licite de fonds dépassant les 200 milliards de FCFA.
Vers une nouvelle demande de liberté provisoire
Fortes de ces déclarations, les avocats de Farba Ngom ont annoncé le dépôt, ce jour, d’une nouvelle demande de mise en liberté provisoire. Une requête qui pourrait marquer une nouvelle étape dans ce dossier devenu emblématique des grandes enquêtes financières en cours au Sénégal.


125 milliards FCFA sous le scalpel de la justice : Tahirou Sarr et Farba Ngom opposent une défense chiffrée et méthodique
