KOLDA – Les autorités sanitaires de Kolda intensifient leurs efforts pour prévenir le cancer du col de l’utérus en promouvant la vaccination contre le papillomavirus humain (HPV). Hier, un atelier de renforcement des capacités de la Task Force régionale a réuni les acteurs clés : services techniques, organisations de femmes et de jeunes, leaders d’opinion et société civile. L’objectif principal est d’améliorer la coordination des campagnes vaccinales et d’optimiser les stratégies de sensibilisation face aux rumeurs et fausses informations qui freinent l’adhésion.
Amadou Loum Diop, responsable du bureau de communication de la direction régionale de la santé, a insisté sur la nécessité de rassurer les parents et de les convaincre de faire vacciner leurs enfants. « Il faut déconstruire les fausses informations », a-t-il souligné.
De son côté, Ngor Diouf, responsable de la vaccination et de la surveillance, a mis en avant les enjeux économiques : chaque année, l’État investit entre 600 et 700 millions de FCfa pour fournir des vaccins à Kolda. « Si ces vaccins ne sont pas utilisés, c’est une perte pour le pays », a-t-il rappelé, soulignant l’importance d’une appropriation locale de ce dispositif.
Les performances actuelles varient selon les départements : Médina Yoro Foulah affiche un taux de vaccination de 104 % au premier semestre 2025, contre 50,4 % pour le département de Kolda et 29 % pour Vélingara. Pour améliorer ces chiffres, Fenté Boiro, coordonnateur du programme Tostan dans le sud, propose la production de supports de sensibilisation en langues locales et l’organisation de causeries communautaires pour mieux informer les populations.
Cet atelier marque une étape décisive pour renforcer l’engagement communautaire et la coordination entre acteurs. Grâce à une communication adaptée et une mobilisation locale accrue, la région de Kolda peut espérer augmenter significativement son taux de couverture vaccinale et protéger davantage ses enfants contre le cancer du col de l’utérus.
Amadou Loum Diop, responsable du bureau de communication de la direction régionale de la santé, a insisté sur la nécessité de rassurer les parents et de les convaincre de faire vacciner leurs enfants. « Il faut déconstruire les fausses informations », a-t-il souligné.
De son côté, Ngor Diouf, responsable de la vaccination et de la surveillance, a mis en avant les enjeux économiques : chaque année, l’État investit entre 600 et 700 millions de FCfa pour fournir des vaccins à Kolda. « Si ces vaccins ne sont pas utilisés, c’est une perte pour le pays », a-t-il rappelé, soulignant l’importance d’une appropriation locale de ce dispositif.
Les performances actuelles varient selon les départements : Médina Yoro Foulah affiche un taux de vaccination de 104 % au premier semestre 2025, contre 50,4 % pour le département de Kolda et 29 % pour Vélingara. Pour améliorer ces chiffres, Fenté Boiro, coordonnateur du programme Tostan dans le sud, propose la production de supports de sensibilisation en langues locales et l’organisation de causeries communautaires pour mieux informer les populations.
Cet atelier marque une étape décisive pour renforcer l’engagement communautaire et la coordination entre acteurs. Grâce à une communication adaptée et une mobilisation locale accrue, la région de Kolda peut espérer augmenter significativement son taux de couverture vaccinale et protéger davantage ses enfants contre le cancer du col de l’utérus.
Prévention du cancer du col de l’utérus : Kolda veut booster la couverture vaccinale
