« Je vote ADO, et toi ? », lance un jeune garçon en uniforme de collégien, symbole d’une ferveur largement partagée. Autour, une marée orange – couleur du RHDP (Rassemblement des houphouëtistes pour la démocratie et la paix) – danse au rythme des slogans. « Nous sommes les Ado boys and girls », explique Leila Dosso, militante du mouvement des jeunes bénévoles qui sillonnent le pays pour soutenir le chef de l’État.
Dans les rues d’Abobo, le portrait d’Alassane Ouattara s’affiche à chaque coin de rue. Au marché Siaka Koné, les vendeuses arborent fièrement pagnes et t-shirts à son effigie. Pour beaucoup, le président incarne la transformation du quartier. « L’Abobo d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui », martèle Lamine Touré, secrétaire général de l’Union des jeunes RHDP.
Il évoque la voirie rénovée, l’électrification, les routes goudronnées et les grands chantiers : le nouveau palais de justice, le futur CHU d’Abobo, ou encore les aménagements urbains censés désenclaver la commune. « Ces projets ont changé notre quotidien. Mais il reste du travail », admet-il.
Car malgré ces progrès, le chômage des jeunes et la précarité du secteur informel demeurent des défis majeurs. « Nous véhiculons le message de la patience : le développement se fait par étapes », ajoute le militant.
Abobo, fief historique d’Alassane Ouattara, a été profondément marqué par la crise post-électorale de 2011. Plusieurs habitants ont perdu des proches. Aujourd’hui, beaucoup voient en lui « un homme de paix », celui qui a redonné à leur commune une nouvelle image.
Pour cette campagne, le président sortant fait face à quatre candidats autorisés : Simone Ehivet, Ahoua Don Mello, Henriette Lagou et Jean-Louis Billon. Les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été écartées, suscitant des tensions dans l’opposition.
Dans ce contexte, Abobo reste un bastion incontesté du RHDP, où les partisans d’ADO promettent un “coup KO” dès le premier tour. « Ici, c’est Alassane ou rien », clament les militants. Pourtant, derrière la ferveur, certains habitants choisissent la prudence. « La politique divise. Moi, je préfère rester discret », confie Karim, un habitant du quartier Habitat.
Malgré les divergences, un sentiment domine : celui d’une fierté retrouvée. « Abobo n’est plus la commune oubliée d’hier. Aujourd’hui, elle vit une véritable renaissance », conclut-il.
Dans les rues d’Abobo, le portrait d’Alassane Ouattara s’affiche à chaque coin de rue. Au marché Siaka Koné, les vendeuses arborent fièrement pagnes et t-shirts à son effigie. Pour beaucoup, le président incarne la transformation du quartier. « L’Abobo d’hier n’est pas celle d’aujourd’hui », martèle Lamine Touré, secrétaire général de l’Union des jeunes RHDP.
Il évoque la voirie rénovée, l’électrification, les routes goudronnées et les grands chantiers : le nouveau palais de justice, le futur CHU d’Abobo, ou encore les aménagements urbains censés désenclaver la commune. « Ces projets ont changé notre quotidien. Mais il reste du travail », admet-il.
Car malgré ces progrès, le chômage des jeunes et la précarité du secteur informel demeurent des défis majeurs. « Nous véhiculons le message de la patience : le développement se fait par étapes », ajoute le militant.
Abobo, fief historique d’Alassane Ouattara, a été profondément marqué par la crise post-électorale de 2011. Plusieurs habitants ont perdu des proches. Aujourd’hui, beaucoup voient en lui « un homme de paix », celui qui a redonné à leur commune une nouvelle image.
Pour cette campagne, le président sortant fait face à quatre candidats autorisés : Simone Ehivet, Ahoua Don Mello, Henriette Lagou et Jean-Louis Billon. Les candidatures de Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont été écartées, suscitant des tensions dans l’opposition.
Dans ce contexte, Abobo reste un bastion incontesté du RHDP, où les partisans d’ADO promettent un “coup KO” dès le premier tour. « Ici, c’est Alassane ou rien », clament les militants. Pourtant, derrière la ferveur, certains habitants choisissent la prudence. « La politique divise. Moi, je préfère rester discret », confie Karim, un habitant du quartier Habitat.
Malgré les divergences, un sentiment domine : celui d’une fierté retrouvée. « Abobo n’est plus la commune oubliée d’hier. Aujourd’hui, elle vit une véritable renaissance », conclut-il.
Présidentielle en Côte d’Ivoire: à Abobo, c’est “Alassane ou rien”
