« Wal Fadjri n’a pas sa part de marché dans la publicité, ni dans le secteur privé ni avec l’État », a déploré le patron de presse, dénonçant une marginalisation qui menace directement la survie économique de son groupe.
Face à cette situation critique, Cheikh Niass a été clair :
« On devra recourir bientôt à des licenciements massifs si les choses n’évoluent pas. »
L’homme d’affaires a également vivement critiqué le blocage de l’aide à la presse, qualifiant cette décision de « profondément injuste et révoltante ». Cette aide, longtemps considérée comme un levier vital pour la survie de nombreux médias, reste gelée depuis l’arrivée des nouvelles autorités, suscitant l’inquiétude dans l’ensemble du secteur.
En signe d’unité face aux difficultés, Cheikh Niass a exprimé sa solidarité au Groupe Futurs Médias (GFM) et à son fondateur, Youssou Ndour, également confrontés à des tensions financières croissantes.
À travers cet appel, le PDG de Walfadjri interpelle l’État et les acteurs économiques sur la nécessité urgente de repenser le modèle économique de la presse sénégalaise, menacée dans son rôle de quatrième pouvoir.