Le président sortant du Cameroun, Paul Biya, au pouvoir depuis plus de quarante ans, a été officiellement déclaré vainqueur de l’élection présidentielle par le Conseil constitutionnel, avec 53,66 % des voix. À 92 ans, il décroche ainsi un huitième mandat consécutif, consolidant son statut de doyen des chefs d’État en exercice dans le monde.
Son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, arrivé deuxième avec 35,19 % des suffrages selon les résultats officiels, conteste la victoire. Il affirme, chiffres à l’appui, avoir remporté 54,8 % des voix, dénonçant un scrutin « truqué et verrouillé par le régime ».
Réuni quinze jours après le scrutin, le Conseil constitutionnel a examiné puis rejeté tous les recours déposés par l’opposition, confirmant la réélection de Paul Biya. Les autorités électorales ont salué un processus « transparent et conforme à la loi », malgré les critiques de plusieurs observateurs nationaux concernant des irrégularités dans certaines régions.
La veille de l’annonce des résultats, plusieurs villes du pays ont connu des manifestations à l’appel d’Issa Tchiroma. Des affrontements violents ont opposé forces de l’ordre et partisans de l’opposition, faisant quatre morts et plusieurs blessés. Deux responsables de partis alliés à l’opposition, Djeukam Tchameni et Anicet Ekane, ont été arrêtés à Douala dans le cadre de ces troubles.
Le gouvernement a condamné ces rassemblements, qualifiés d’« actes de déstabilisation », tandis que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti présidentiel, a dénoncé les revendications de victoire de Tchiroma comme un « canular grotesque ».
Son principal rival, Issa Tchiroma Bakary, arrivé deuxième avec 35,19 % des suffrages selon les résultats officiels, conteste la victoire. Il affirme, chiffres à l’appui, avoir remporté 54,8 % des voix, dénonçant un scrutin « truqué et verrouillé par le régime ».
Réuni quinze jours après le scrutin, le Conseil constitutionnel a examiné puis rejeté tous les recours déposés par l’opposition, confirmant la réélection de Paul Biya. Les autorités électorales ont salué un processus « transparent et conforme à la loi », malgré les critiques de plusieurs observateurs nationaux concernant des irrégularités dans certaines régions.
La veille de l’annonce des résultats, plusieurs villes du pays ont connu des manifestations à l’appel d’Issa Tchiroma. Des affrontements violents ont opposé forces de l’ordre et partisans de l’opposition, faisant quatre morts et plusieurs blessés. Deux responsables de partis alliés à l’opposition, Djeukam Tchameni et Anicet Ekane, ont été arrêtés à Douala dans le cadre de ces troubles.
Le gouvernement a condamné ces rassemblements, qualifiés d’« actes de déstabilisation », tandis que le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), parti présidentiel, a dénoncé les revendications de victoire de Tchiroma comme un « canular grotesque ».
Caméroun: Paul Biya réélu pour un huitième mandat à 92 ans
