
Une grève illimitée face à des conditions de vie jugées inacceptables
Rien ne va plus à l’Université Alioune Diop de Bambey. Les étudiants, représentés par la Coordination des amicales d’UFR (ECOMIJ, SATIC, SDD), ont décidé ce mardi 13 mai 2025 de décréter une grève illimitée. Dans un climat tendu et face à une situation de plus en plus insoutenable, ils appellent tous les étudiants à quitter le campus et à rentrer chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Des repas renversés, un déjeuner non servi : l'incident de trop
La journée a été marquée par une crise alimentaire, où la majorité des étudiants n’a pas pu déjeuner au restaurant universitaire. Des tensions ont éclaté après que certains repas aient été renversés, symbole de l’exaspération généralisée. Cette atmosphère chaotique a servi de catalyseur à la décision radicale des représentants étudiants.
Boycott des loyers et suspension des cours depuis le 7 mai
Ce mouvement s’inscrit dans la continuité d’actions déjà entamées depuis le 7 mai 2025, notamment :
- le boycott du paiement des loyers des étudiants ;
- la cessation des activités pédagogiques ;
- des avertissements répétés à l’administration universitaire.
Ces mesures avaient été décidées après une rencontre jugée infructueuse entre les étudiants et les autorités universitaires.
Les revendications des étudiants : Wi-Fi, restauration et bâtiments
La Coordination des amicales, à travers ses porte-parole Mouhamed Maleyni Lô, Alpha Oumar Diallo et Talla Ndiaye, réclame des solutions urgentes à plusieurs problèmes :
- le rétablissement du réseau Wi-Fi dans le campus social ;
- la stabilisation du service de restauration, notamment au restaurant Europe ;
- l’ouverture de nouveaux bâtiments toujours non opérationnels.
Les étudiants dénoncent un immobilisme flagrant de l’administration malgré plusieurs alertes.
Les autorités maintiennent les cours : bras de fer en vue ?
Malgré la gravité de la situation, les autorités universitaires ont indiqué que les cours reprendront normalement dès lundi, appelant les étudiants à « prendre leurs responsabilités ». Ce décalage entre la position officielle et la mobilisation étudiante annonce un bras de fer qui pourrait paralyser durablement le fonctionnement de l’université.
Une crise universitaire symptomatique d’un malaise plus large ?
Cette grève illimitée pourrait bien être le reflet d’un malaise plus profond au sein de l’enseignement supérieur sénégalais. Manque d’infrastructures, retards dans les investissements sociaux, et dialogue difficile entre étudiants et autorités : autant de facteurs qui fragilisent la stabilité des campus.
Face à la colère croissante des étudiants de l’Université de Bambey, la balle est désormais dans le camp des autorités. Une réponse rapide et concrète semble indispensable pour éviter une paralysie durable du campus et rétablir la confiance. Pour l’heure, les étudiants restent déterminés, et le mouvement de grève illimitée est bel et bien lancé.
Rien ne va plus à l’Université Alioune Diop de Bambey. Les étudiants, représentés par la Coordination des amicales d’UFR (ECOMIJ, SATIC, SDD), ont décidé ce mardi 13 mai 2025 de décréter une grève illimitée. Dans un climat tendu et face à une situation de plus en plus insoutenable, ils appellent tous les étudiants à quitter le campus et à rentrer chez eux jusqu’à nouvel ordre.
Des repas renversés, un déjeuner non servi : l'incident de trop
La journée a été marquée par une crise alimentaire, où la majorité des étudiants n’a pas pu déjeuner au restaurant universitaire. Des tensions ont éclaté après que certains repas aient été renversés, symbole de l’exaspération généralisée. Cette atmosphère chaotique a servi de catalyseur à la décision radicale des représentants étudiants.
Boycott des loyers et suspension des cours depuis le 7 mai
Ce mouvement s’inscrit dans la continuité d’actions déjà entamées depuis le 7 mai 2025, notamment :
- le boycott du paiement des loyers des étudiants ;
- la cessation des activités pédagogiques ;
- des avertissements répétés à l’administration universitaire.
Ces mesures avaient été décidées après une rencontre jugée infructueuse entre les étudiants et les autorités universitaires.
Les revendications des étudiants : Wi-Fi, restauration et bâtiments
La Coordination des amicales, à travers ses porte-parole Mouhamed Maleyni Lô, Alpha Oumar Diallo et Talla Ndiaye, réclame des solutions urgentes à plusieurs problèmes :
- le rétablissement du réseau Wi-Fi dans le campus social ;
- la stabilisation du service de restauration, notamment au restaurant Europe ;
- l’ouverture de nouveaux bâtiments toujours non opérationnels.
Les étudiants dénoncent un immobilisme flagrant de l’administration malgré plusieurs alertes.
Les autorités maintiennent les cours : bras de fer en vue ?
Malgré la gravité de la situation, les autorités universitaires ont indiqué que les cours reprendront normalement dès lundi, appelant les étudiants à « prendre leurs responsabilités ». Ce décalage entre la position officielle et la mobilisation étudiante annonce un bras de fer qui pourrait paralyser durablement le fonctionnement de l’université.
Une crise universitaire symptomatique d’un malaise plus large ?
Cette grève illimitée pourrait bien être le reflet d’un malaise plus profond au sein de l’enseignement supérieur sénégalais. Manque d’infrastructures, retards dans les investissements sociaux, et dialogue difficile entre étudiants et autorités : autant de facteurs qui fragilisent la stabilité des campus.
Face à la colère croissante des étudiants de l’Université de Bambey, la balle est désormais dans le camp des autorités. Une réponse rapide et concrète semble indispensable pour éviter une paralysie durable du campus et rétablir la confiance. Pour l’heure, les étudiants restent déterminés, et le mouvement de grève illimitée est bel et bien lancé.