Une lettre adressée au Premier ministre accuse le Directeur général de l’Aéroport international Blaise Diagne (AIBD SA), Cheikh Mamadou Abiboulaye Dièye, de pratiques douteuses dans la gestion de la société aéroportuaire.
Dans une correspondance datée du 29 avril 2025 et parvenue à plusieurs rédactions, un employé – signé Abdoulaye Mbaye – dénonce ce qu’il qualifie de « pratiques marquées par le favoritisme, l’incompétence et un mépris flagrant des règles de bonne gouvernance » au sein de l’AIBD SA.
L’auteur de la lettre réclame une « intervention immédiate » du gouvernement face à ce qu’il considère comme « des agissements qui frisent le scandale ». Il accuse le DG de l’AIBD d’avoir procédé à des recrutements injustifiés de plus de vingt personnes, incluant « parents, militants et amis du parti FSD/BJ », sans passer par des processus transparents. Il évoque aussi le renouvellement de contrats de stagiaires et de jeunes proches, parfois sans diplômes complets, en vue d’une éventuelle titularisation.
📉 Une gestion jugée "incompétente" par l’auteur de la lettre
Dans sa missive, Abdoulaye Mbaye estime que Cheikh Dièye fait preuve « d’incompétence criante », en bloquant certains avantages sociaux dus aux employés et en échouant à « activer les leviers nécessaires pour redresser l’AIBD ». Il accuse aussi le DG de prioriser des projets jugés non stratégiques, tels qu’un champ solaire, un centre médical d’urgence et une régie publicitaire, sans validation du conseil d’administration ni étude de faisabilité.
Le plaignant pointe également des nominations "de copinage" à la tête des filiales de l’AIBD :
Abdoulaye Thiombane à AIBD Immo,
Bamba Fall à AIBD Ingénierie,
Moussa Faye et Ahmadou Bamba Faye pour la régie publicitaire,
Et le Dr Issakha Mbaye, présenté comme un « protégé », pour le centre médical.
Selon la lettre, ces choix auraient pour objectif de « préparer une retraite dorée » au DG, qui atteindra l’âge de 60 ans en novembre 2025.
🟢 La Direction générale de l’AIBD dénonce une « pure désinformation »
Face à la polémique, la direction de l’AIBD a réagi par un communiqué en parlant de désinformation orchestrée. Elle reconnaît que l’aéroport fait face à des difficultés héritées d’une mauvaise gestion antérieure (notamment depuis 2020), et souligne que les mesures actuelles visent à redresser la structure.
« L’urgence, c’est de sauver la boîte, réaliser des économies d’échelle et engager des réformes profondes », indique le communiqué. Parmi les initiatives engagées, l’AIBD cite :
- la transformation de 19 agents pour renforcer la sécurité aéroportuaire,
- une réduction des charges via un plan social en cours,
- et la valorisation des postes clés pour améliorer l’efficacité globale.
La direction affirme maintenir le dialogue avec les syndicats et les agents dans un « esprit de concertation », tout en poursuivant les réformes nécessaires à la survie et à la performance de l’entreprise.
📌 Une affaire qui interpelle les autorités
La gravité des accusations et la réponse institutionnelle soulèvent des interrogations sur la gouvernance au sein des grandes infrastructures publiques. Si une enquête est effectivement ouverte comme le souhaite le plaignant, cette affaire pourrait entraîner des remous politiques et administratifs majeurs dans le secteur du transport aérien sénégalais.
Dans une correspondance datée du 29 avril 2025 et parvenue à plusieurs rédactions, un employé – signé Abdoulaye Mbaye – dénonce ce qu’il qualifie de « pratiques marquées par le favoritisme, l’incompétence et un mépris flagrant des règles de bonne gouvernance » au sein de l’AIBD SA.
L’auteur de la lettre réclame une « intervention immédiate » du gouvernement face à ce qu’il considère comme « des agissements qui frisent le scandale ». Il accuse le DG de l’AIBD d’avoir procédé à des recrutements injustifiés de plus de vingt personnes, incluant « parents, militants et amis du parti FSD/BJ », sans passer par des processus transparents. Il évoque aussi le renouvellement de contrats de stagiaires et de jeunes proches, parfois sans diplômes complets, en vue d’une éventuelle titularisation.
📉 Une gestion jugée "incompétente" par l’auteur de la lettre
Dans sa missive, Abdoulaye Mbaye estime que Cheikh Dièye fait preuve « d’incompétence criante », en bloquant certains avantages sociaux dus aux employés et en échouant à « activer les leviers nécessaires pour redresser l’AIBD ». Il accuse aussi le DG de prioriser des projets jugés non stratégiques, tels qu’un champ solaire, un centre médical d’urgence et une régie publicitaire, sans validation du conseil d’administration ni étude de faisabilité.
Le plaignant pointe également des nominations "de copinage" à la tête des filiales de l’AIBD :
Abdoulaye Thiombane à AIBD Immo,
Bamba Fall à AIBD Ingénierie,
Moussa Faye et Ahmadou Bamba Faye pour la régie publicitaire,
Et le Dr Issakha Mbaye, présenté comme un « protégé », pour le centre médical.
Selon la lettre, ces choix auraient pour objectif de « préparer une retraite dorée » au DG, qui atteindra l’âge de 60 ans en novembre 2025.
🟢 La Direction générale de l’AIBD dénonce une « pure désinformation »
Face à la polémique, la direction de l’AIBD a réagi par un communiqué en parlant de désinformation orchestrée. Elle reconnaît que l’aéroport fait face à des difficultés héritées d’une mauvaise gestion antérieure (notamment depuis 2020), et souligne que les mesures actuelles visent à redresser la structure.
« L’urgence, c’est de sauver la boîte, réaliser des économies d’échelle et engager des réformes profondes », indique le communiqué. Parmi les initiatives engagées, l’AIBD cite :
- la transformation de 19 agents pour renforcer la sécurité aéroportuaire,
- une réduction des charges via un plan social en cours,
- et la valorisation des postes clés pour améliorer l’efficacité globale.
La direction affirme maintenir le dialogue avec les syndicats et les agents dans un « esprit de concertation », tout en poursuivant les réformes nécessaires à la survie et à la performance de l’entreprise.
📌 Une affaire qui interpelle les autorités
La gravité des accusations et la réponse institutionnelle soulèvent des interrogations sur la gouvernance au sein des grandes infrastructures publiques. Si une enquête est effectivement ouverte comme le souhaite le plaignant, cette affaire pourrait entraîner des remous politiques et administratifs majeurs dans le secteur du transport aérien sénégalais.