Selon les dernières évaluations du FMI, la dette du Sénégal atteint désormais 132 % du PIB, un niveau record qui place le pays parmi les plus endettés du continent africain. Cette révision tient compte non seulement de la dette de l’administration centrale, mais également de celle des entreprises publiques et des arriérés intérieurs, a précisé un porte-parole du Fonds.
La délégation, conduite par Edward Gemayel, chef de mission du FMI au Sénégal, doit affiner les discussions entamées à Washington avec le ministre des Finances, Cheikh Diba, lors des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. L’objectif : définir une stratégie claire pour ramener l’endettement à un niveau soutenable, tout en garantissant la stabilité budgétaire et la relance de la croissance.
Parmi les mesures envisagées figurent la réduction des exemptions fiscales, l’augmentation des taxes sur les jeux de hasard et la suppression progressive des subventions à l’énergie, considérées comme trop coûteuses pour les finances publiques. Ces réformes, jugées sensibles, devront être accompagnées d’un plan social pour en atténuer l’impact sur les ménages les plus vulnérables.
Cette mission intervient également dans un climat de méfiance accrue des marchés financiers, après la récente dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s, passée de B3 à Caa1, en raison d’une « augmentation des risques sur la trajectoire d’endettement et les liquidités disponibles ».
Les discussions entre Dakar et le FMI seront donc cruciales pour restaurer la confiance des bailleurs et assurer la viabilité financière du pays dans les mois à venir.
La délégation, conduite par Edward Gemayel, chef de mission du FMI au Sénégal, doit affiner les discussions entamées à Washington avec le ministre des Finances, Cheikh Diba, lors des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale. L’objectif : définir une stratégie claire pour ramener l’endettement à un niveau soutenable, tout en garantissant la stabilité budgétaire et la relance de la croissance.
Parmi les mesures envisagées figurent la réduction des exemptions fiscales, l’augmentation des taxes sur les jeux de hasard et la suppression progressive des subventions à l’énergie, considérées comme trop coûteuses pour les finances publiques. Ces réformes, jugées sensibles, devront être accompagnées d’un plan social pour en atténuer l’impact sur les ménages les plus vulnérables.
Cette mission intervient également dans un climat de méfiance accrue des marchés financiers, après la récente dégradation de la note souveraine du Sénégal par l’agence Moody’s, passée de B3 à Caa1, en raison d’une « augmentation des risques sur la trajectoire d’endettement et les liquidités disponibles ».
Les discussions entre Dakar et le FMI seront donc cruciales pour restaurer la confiance des bailleurs et assurer la viabilité financière du pays dans les mois à venir.
Sénégal : le FMI à Dakar pour négocier un plan visant à ramener la dette à un niveau soutenable
