Trois individus ont été arrêtés, dont deux prestataires de la société nationale d’électricité. Il s’agit de A. Diame (41 ans), électricien prestataire de la SENELEC à Malika, M. M. Diop (35 ans), électricien indépendant et S. Diallo (40 ans), prestataire de la SENELEC à Keur Massar. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, vol et fraude d’électricité.
Un réseau tentaculaire
Sur place, la gendarmerie, accompagnée d’agents de la SENELEC et d’un huissier de justice, a découvert des branchements anarchiques sur plus de 100 mètres : câbles posés à même le sol ou le long des murs, connectés illégalement au réseau sans compteur officiel. Des centaines de foyers en bénéficiaient, certains ne payant qu’un forfait mensuel de 7 000 F CFA, indépendamment de leur consommation réelle.
Un danger pour la population
Au-delà du manque à gagner chiffré à plusieurs millions de francs CFA, ces installations représentaient une menace grave pour la sécurité publique. Mal isolées et non conformes aux normes, elles exposaient les habitants à des risques d’électrocution et d’incendie. Deux chevaux auraient déjà péri à cause de ces branchements clandestins.
Une opération musclée
Le dimanche 7 septembre, entre 11 h et 15 h, la BR, appuyée par la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI), a supervisé le démantèlement de dizaines de branchements frauduleux. Une cinquantaine de maisons bénéficiaires ont été identifiées et les câbles illégaux retirés.
Des complicités internes pointées
L’implication de deux prestataires de la SENELEC apparaît comme l’aspect le plus préoccupant du dossier. Ces agents, censés protéger les infrastructures électriques, ont au contraire mis leurs compétences au service d’activités frauduleuses.
Les trois suspects devraient être déférés ce mardi devant le tribunal de grande instance de Rufisque. L’enquête se poursuit afin d’évaluer l’ampleur du réseau et d’identifier d’éventuelles complicités supplémentaires.
Un réseau tentaculaire
Sur place, la gendarmerie, accompagnée d’agents de la SENELEC et d’un huissier de justice, a découvert des branchements anarchiques sur plus de 100 mètres : câbles posés à même le sol ou le long des murs, connectés illégalement au réseau sans compteur officiel. Des centaines de foyers en bénéficiaient, certains ne payant qu’un forfait mensuel de 7 000 F CFA, indépendamment de leur consommation réelle.
Un danger pour la population
Au-delà du manque à gagner chiffré à plusieurs millions de francs CFA, ces installations représentaient une menace grave pour la sécurité publique. Mal isolées et non conformes aux normes, elles exposaient les habitants à des risques d’électrocution et d’incendie. Deux chevaux auraient déjà péri à cause de ces branchements clandestins.
Une opération musclée
Le dimanche 7 septembre, entre 11 h et 15 h, la BR, appuyée par la Légion de gendarmerie d’intervention (LGI), a supervisé le démantèlement de dizaines de branchements frauduleux. Une cinquantaine de maisons bénéficiaires ont été identifiées et les câbles illégaux retirés.
Des complicités internes pointées
L’implication de deux prestataires de la SENELEC apparaît comme l’aspect le plus préoccupant du dossier. Ces agents, censés protéger les infrastructures électriques, ont au contraire mis leurs compétences au service d’activités frauduleuses.
Les trois suspects devraient être déférés ce mardi devant le tribunal de grande instance de Rufisque. L’enquête se poursuit afin d’évaluer l’ampleur du réseau et d’identifier d’éventuelles complicités supplémentaires.