Le comité Nobel a salué « ses efforts en faveur d’une transition juste et pacifique de la dictature à la démocratie ». À 58 ans, cette ingénieure de formation devient ainsi la première Vénézuélienne à recevoir cette prestigieuse distinction, rejoignant la lignée des figures mondiales de la résistance non violente.
Un hommage au courage civique
Parmi les 338 candidats retenus cette année, María Corina Machado s’est imposée comme « l’un des exemples les plus remarquables de courage civique en Amérique latine », selon Jørgen Watne Frydnes, président du comité Nobel. Il a salué son rôle central dans la recomposition d’une opposition fragmentée, désormais unie autour d’un objectif clair : le retour à des élections libres et au pluralisme politique.
Machado succède à des lauréats emblématiques des luttes pour la démocratie et les droits humains. Son prix est perçu comme un signal fort en faveur des défenseurs de la liberté, dans un contexte mondial où les régimes autoritaires gagnent du terrain.
Une vie de résistance face au chavisme
Entrée en politique au début des années 2000, María Corina Machado s’est d’abord illustrée par son engagement contre le président Hugo Chávez, avant de devenir la principale opposante de son successeur Nicolás Maduro. Mère de trois enfants, elle a consacré plus de vingt ans à dénoncer les dérives du régime et à mobiliser la société civile pour un changement pacifique.
En octobre 2023, elle avait remporté les primaires de l’opposition avec plus de 90 % des voix, avant d’être écartée de la présidentielle de 2024 par une interdiction administrative jugée arbitraire. Depuis, elle continue son combat dans la clandestinité, incarnant la persévérance démocratique face à la répression.
Un pays en crise, une voix d’espérance
Lors de la cérémonie à Oslo, le comité Nobel a rappelé que le Venezuela est passé « d’une démocratie prospère à un État autoritaire en crise », où près de 8 millions de personnes ont fui la pauvreté, la corruption et la répression. Dans ce contexte, la figure de María Corina Machado s’impose comme un symbole d’espérance pour des millions de Vénézuéliens.
Déjà lauréate du prix Václav-Havel des droits de l’homme en 2024, elle confirme son statut de référence morale sur la scène internationale.
Une reconnaissance au-delà des pressions politiques
Le comité Nobel a tenu à préciser que sa décision avait été arrêtée avant tout événement géopolitique récent, comme l’accord Israël-Hamas, et qu’elle n’avait subi aucune influence extérieure, notamment celle de Donald Trump, qui revendiquait le prix.
Peu après l’annonce, María Corina Machado a réagi avec émotion :
« Je suis sous le choc ! Ce prix appartient à tous les Vénézuéliens qui n’ont jamais cessé de croire à la liberté. »
Surnommée la “libertadora”, en hommage à Simón Bolívar, elle incarne aujourd’hui une nouvelle génération de leaders latino-américains résolus à faire triompher la démocratie par la paix.
Un hommage au courage civique
Parmi les 338 candidats retenus cette année, María Corina Machado s’est imposée comme « l’un des exemples les plus remarquables de courage civique en Amérique latine », selon Jørgen Watne Frydnes, président du comité Nobel. Il a salué son rôle central dans la recomposition d’une opposition fragmentée, désormais unie autour d’un objectif clair : le retour à des élections libres et au pluralisme politique.
Machado succède à des lauréats emblématiques des luttes pour la démocratie et les droits humains. Son prix est perçu comme un signal fort en faveur des défenseurs de la liberté, dans un contexte mondial où les régimes autoritaires gagnent du terrain.
Une vie de résistance face au chavisme
Entrée en politique au début des années 2000, María Corina Machado s’est d’abord illustrée par son engagement contre le président Hugo Chávez, avant de devenir la principale opposante de son successeur Nicolás Maduro. Mère de trois enfants, elle a consacré plus de vingt ans à dénoncer les dérives du régime et à mobiliser la société civile pour un changement pacifique.
En octobre 2023, elle avait remporté les primaires de l’opposition avec plus de 90 % des voix, avant d’être écartée de la présidentielle de 2024 par une interdiction administrative jugée arbitraire. Depuis, elle continue son combat dans la clandestinité, incarnant la persévérance démocratique face à la répression.
Un pays en crise, une voix d’espérance
Lors de la cérémonie à Oslo, le comité Nobel a rappelé que le Venezuela est passé « d’une démocratie prospère à un État autoritaire en crise », où près de 8 millions de personnes ont fui la pauvreté, la corruption et la répression. Dans ce contexte, la figure de María Corina Machado s’impose comme un symbole d’espérance pour des millions de Vénézuéliens.
Déjà lauréate du prix Václav-Havel des droits de l’homme en 2024, elle confirme son statut de référence morale sur la scène internationale.
Une reconnaissance au-delà des pressions politiques
Le comité Nobel a tenu à préciser que sa décision avait été arrêtée avant tout événement géopolitique récent, comme l’accord Israël-Hamas, et qu’elle n’avait subi aucune influence extérieure, notamment celle de Donald Trump, qui revendiquait le prix.
Peu après l’annonce, María Corina Machado a réagi avec émotion :
« Je suis sous le choc ! Ce prix appartient à tous les Vénézuéliens qui n’ont jamais cessé de croire à la liberté. »
Surnommée la “libertadora”, en hommage à Simón Bolívar, elle incarne aujourd’hui une nouvelle génération de leaders latino-américains résolus à faire triompher la démocratie par la paix.
Prix Nobel de la paix 2025 : María Corina Machado, symbole du courage démocratique au Venezuela
