Depuis plusieurs jours, le point de passage de Rafah demeure fermé côté Gaza, bloquant l’entrée de l’aide humanitaire et la sortie des patients vers l’Égypte. Selon Israël, la réouverture dépend de la restitution par le Hamas des corps des otages et de la mise en œuvre du cadre convenu. Les autorités égyptiennes rappellent que le terminal reste ouvert côté Sinaï, mais filtrent strictement les mouvements vers le Nord-Sinaï.
Le Hamas dénonce les conséquences de cette fermeture : le blocage des équipements nécessaires pour localiser les personnes disparues sous les décombres et le retard dans la remise des dépouilles. Des camions humanitaires et une centaine d’ambulances attendent actuellement à Rafah, alors que des Palestiniens, du personnel onusien et des ONG restent bloqués.
Sur le terrain, la situation est dramatique. Tom Fletcher, chef des opérations humanitaires de l’ONU, s’est rendu à Gaza pour constater l’ampleur de la destruction : « La plupart de ces bâtiments étaient encore debout il y a quelques mois, mais aujourd’hui, c’est un paysage de désolation ». L’ONU a élaboré un plan massif de 60 jours visant à distribuer un million de repas par jour, reconstruire le secteur de la santé, installer des tentes pour l’hiver et remettre des centaines de milliers d’enfants à l’école. Mais pour être efficace, ce plan dépend de la réouverture rapide du passage de Rafah.
Le blocage prolongé illustre la tension persistante entre impératifs humanitaires et enjeux sécuritaires, laissant la population palestinienne dans une situation de plus en plus critique.
Le Hamas dénonce les conséquences de cette fermeture : le blocage des équipements nécessaires pour localiser les personnes disparues sous les décombres et le retard dans la remise des dépouilles. Des camions humanitaires et une centaine d’ambulances attendent actuellement à Rafah, alors que des Palestiniens, du personnel onusien et des ONG restent bloqués.
Sur le terrain, la situation est dramatique. Tom Fletcher, chef des opérations humanitaires de l’ONU, s’est rendu à Gaza pour constater l’ampleur de la destruction : « La plupart de ces bâtiments étaient encore debout il y a quelques mois, mais aujourd’hui, c’est un paysage de désolation ». L’ONU a élaboré un plan massif de 60 jours visant à distribuer un million de repas par jour, reconstruire le secteur de la santé, installer des tentes pour l’hiver et remettre des centaines de milliers d’enfants à l’école. Mais pour être efficace, ce plan dépend de la réouverture rapide du passage de Rafah.
Le blocage prolongé illustre la tension persistante entre impératifs humanitaires et enjeux sécuritaires, laissant la population palestinienne dans une situation de plus en plus critique.
Gaza: Israël maintient le point de passage de Rafah fermé, au détriment de l’aide humanitaire
