Le ministre burkinabè a exprimé sa gratitude envers les autorités nationales et les acteurs régionaux, tout en saluant le sens de l’écoute du directeur régional. Il a rappelé que l’OMS devait continuer à s’appuyer sur les priorités gouvernementales pour renforcer l’autodétermination des États.
Une contribution marquante du Burkina Faso
Le Dr Kargougou a mis en avant la contribution active du Burkina Faso aux débats, ainsi que les efforts financiers conséquents représentant 12 % du budget national dédiés à la santé. Ces ressources ont permis :
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le dépistage gratuit des lésions précancéreuses du col de l’utérus,
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la mise en œuvre d’écho-mammographies,
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des actions massives de sensibilisation.
En huit mois d’activités des cliniques mobiles :
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plus de 2 millions de femmes ont été sensibilisées à l’auto-examen des seins,
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plus de 15 000 ont bénéficié d’une écho-mammographie,
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plus de 100 000 ont été dépistées pour les lésions précancéreuses du col de l’utérus.
Le Burkina Faso s’est également distingué en représentant les pays francophones et lusophones au conseil d’administration de Gavi, participant activement à l’événement parallèle « Gavi Leap » sur la souveraineté sanitaire et vaccinale.
Des résolutions majeures adoptées
Parmi les décisions clés de cette session :
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renforcement des services de réadaptation avec pour objectif 60 % de plans d’action opérationnels financés,
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60 % de formations sanitaires offrant des services de réhabilitation,
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intensification de la lutte contre le paludisme conformément à la stratégie technique mondiale.
Au niveau national, Dr Kargougou a rappelé le lancement de la brigade Laabal, dédiée à l’amélioration de l’assainissement et à la lutte anti-vectorielle.
Diplomatie sanitaire renforcée
Le Burkina Faso a enregistré des avancées diplomatiques importantes :
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désignation du Mali comme vice-président du Comité régional,
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choix du Burkina Faso pour siéger au Fonds africain pour les urgences de santé publique,
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représentation de l’Afrique au Comité de coordination du Programme de recherche sur les maladies tropicales.
Enfin, une rencontre entre les pays de la Confédération de l’AES et le Directeur régional de l’OMS a permis de mettre en avant les préoccupations régionales, avec une écoute jugée « attentive et constructive ».
« Nous repartons pleinement satisfaits de cette session », a conclu Dr Robert Kargougou.