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La LOESS traduite en six langues nationales : une avancée historique pour l’inclusion économique au Sénégal

Le Sénégal franchit un nouveau cap dans la démocratisation de l’accès au droit. La Loi d’Orientation sur l’Économie Sociale et Solidaire (LOESS) et son décret d’application ont été traduits en six langues nationales — wolof, sérère, diola, pular, mandingue et soninké — afin de les rendre accessibles à des millions de citoyens, notamment en zones rurales et périurbaines.


Rédigé par Kamalenba le Vendredi 17 Octobre 2025 à 00:46

L’atelier de validation, tenu ce jeudi à Dakar, a été présidé par Mamadou Ndiaye, directeur de cabinet du ministre de la Microfinance et de l’Économie sociale et solidaire. Il marque une étape clé vers une politique publique inclusive, fondée sur la participation citoyenne et la justice sociale.
« Aujourd’hui est une date importante dans la démocratisation de l’accès à l’information juridique pour des millions de Sénégalais », a déclaré M. Ndiaye lors de la cérémonie.

Une loi à la portée de tous

Cette initiative donne un sens concret au principe « nul n’est censé ignorer la loi », souvent jugé théorique. En permettant aux populations de comprendre le contenu de la LOESS dans leur propre langue, l’État renforce la transparence et l’appropriation citoyenne des politiques économiques.

Portée par la vision du Président Bassirou Diomaye Diakhar Faye et mise en œuvre conformément aux orientations du Premier ministre Ousmane Sonko, cette traduction illustre la volonté des autorités d’intégrer pleinement les langues nationales dans la gouvernance économique et sociale.

L’adaptation, supervisée par la Direction de l’Alphabétisation et des Langues Nationales du ministère de l’Éducation, a mobilisé juristes, linguistes et acteurs communautaires pour garantir une traduction fidèle et culturellement pertinente.

Un projet appuyé par la coopération italienne

Financée par le programme PROGRESS de l’Agence Italienne de Coopération au Développement (AICS), cette initiative s’inscrit dans une dynamique de collaboration internationale. Elle a bénéficié du soutien du Fonds d’Appui à l’Économie Sociale et Solidaire (FAESS) et de plusieurs partenaires techniques et financiers.

L’objectif final est clair : permettre à chaque acteur — femme, jeune, artisan, agriculteur ou transformateur — de s’approprier les valeurs et les outils de l’économie sociale et solidaire.
« Ensemble, nous construisons un environnement juridique et économique qui parle le langage du peuple », a conclu Mamadou Ndiaye.


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