Selon un rapport parlementaire, le texte vise à protéger toute personne qui, dans le cadre de ses activités professionnelles, signale ou divulgue des informations concernant un crime, un délit financier ou un préjudice portant atteinte à l’intérêt général.
La loi introduit également un mécanisme d’incitation financière : les lanceurs d’alerte dont les signalements auront permis de recouvrer des fonds ou avoirs illicites bénéficieront d’une récompense équivalente à 10 % du montant récupéré, ou d’un montant déterminé par les autorités compétentes.
Avec cette législation, le Sénégal devient le premier pays francophone d’Afrique subsaharienne à se doter d’un tel dispositif, souligne la Plateforme de protection des lanceurs d’alerte en Afrique (PPLAAF).
Cette avancée marque une étape importante dans la lutte contre la corruption et la promotion de l’intégrité dans la gestion des affaires publiques.