Un retour au cœur des décombres
Samedi 11 octobre, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés ont repris le chemin de leurs domiciles dans le nord de Gaza. La Défense civile de Gaza a confirmé que ce retour concerne plus de 500 000 personnes.
Raja Salmi, revenue dans son quartier d’al-Rimal, décrit la scène :
« J’étais debout devant ces ruines et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière. »
Saher Abu Al-Atta, depuis les décombres de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi, témoigne également de la dévastation :
« Je ne sais pas quoi dire, ce que je vois est plus fort que tous les mots... Destruction, destruction, et encore destruction. »
Des échanges de prisonniers en cours
Le cessez-le-feu prévoit la libération des derniers otages détenus par le Hamas et de centaines de prisonniers palestiniens incarcérés en Israël. Les autorités israéliennes ont commencé à rassembler les détenus dans deux prisons en vue de leur libération.
À Tel-Aviv, des familles d’otages continuent de se mobiliser pour le retour de leurs proches. L’émissaire américain Steve Witkoff, accompagné de Jared Kushner et du chef de l’armée israélienne Eyal Zamir, s’est rendu sur place pour soutenir la mise en œuvre de l’accord.
Une phase diplomatique délicate
Le Hamas a clairement indiqué qu’il refusait toute remise des armes et que la phase suivante des négociations serait plus complexe :
« La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable », a déclaré un responsable du Hamas.
Donald Trump se dit confiant que le cessez-le-feu tiendra, mais le risque de nouvelles tensions demeure présent.
Surveillance internationale et sécurité
Un premier détachement de 200 soldats américains doit arriver en Israël pour contribuer à la surveillance du cessez-le-feu. Aucune troupe américaine ne sera déployée sur le territoire de Gaza ; les forces américaines coordonneront plutôt une force opérationnelle multinationale pour assurer la stabilisation.
Pendant ce temps, les secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de corps, tandis que l’armée israélienne maintient certaines zones sous vigilance accrue, signalant qu’elles restent « extrêmement dangereuses » pour la population civile.
Samedi 11 octobre, des centaines de milliers de Palestiniens déplacés ont repris le chemin de leurs domiciles dans le nord de Gaza. La Défense civile de Gaza a confirmé que ce retour concerne plus de 500 000 personnes.
Raja Salmi, revenue dans son quartier d’al-Rimal, décrit la scène :
« J’étais debout devant ces ruines et je me suis mise à pleurer, tous les souvenirs ont été réduits en poussière. »
Saher Abu Al-Atta, depuis les décombres de l’hôpital pédiatrique al-Rantissi, témoigne également de la dévastation :
« Je ne sais pas quoi dire, ce que je vois est plus fort que tous les mots... Destruction, destruction, et encore destruction. »
Des échanges de prisonniers en cours
Le cessez-le-feu prévoit la libération des derniers otages détenus par le Hamas et de centaines de prisonniers palestiniens incarcérés en Israël. Les autorités israéliennes ont commencé à rassembler les détenus dans deux prisons en vue de leur libération.
À Tel-Aviv, des familles d’otages continuent de se mobiliser pour le retour de leurs proches. L’émissaire américain Steve Witkoff, accompagné de Jared Kushner et du chef de l’armée israélienne Eyal Zamir, s’est rendu sur place pour soutenir la mise en œuvre de l’accord.
Une phase diplomatique délicate
Le Hamas a clairement indiqué qu’il refusait toute remise des armes et que la phase suivante des négociations serait plus complexe :
« La remise des armes proposée est hors de question et n’est pas négociable », a déclaré un responsable du Hamas.
Donald Trump se dit confiant que le cessez-le-feu tiendra, mais le risque de nouvelles tensions demeure présent.
Surveillance internationale et sécurité
Un premier détachement de 200 soldats américains doit arriver en Israël pour contribuer à la surveillance du cessez-le-feu. Aucune troupe américaine ne sera déployée sur le territoire de Gaza ; les forces américaines coordonneront plutôt une force opérationnelle multinationale pour assurer la stabilisation.
Pendant ce temps, les secouristes continuent de fouiller les décombres à la recherche de corps, tandis que l’armée israélienne maintient certaines zones sous vigilance accrue, signalant qu’elles restent « extrêmement dangereuses » pour la population civile.
Gaza : retour des déplacés au milieu des ruines au deuxième jour du cessez-le-feu
