Un rapport transformé en bouclier judiciaire
Le document, signé par trois experts de renom – le cardiologue Ousmane Dièye, et les professeurs Papa Saliou Mbaye et Serigne Maguèye Gueye – révèle un risque de mort subite nocturne, lié à une cardiopathie débutante, un diabète ancien, une obésité et un syndrome d’apnée obstructive du sommeil sévère.
Pour la défense, ces conclusions dépassent le simple constat médical : elles constituent une arme juridique décisive, rendant contestable le maintien en détention de Farba Ngom.
Répliquer au parquet financier
Cette démarche intervient après que le parquet financier avait rejeté une première demande de liberté provisoire, contestant le rapport initial du professeur Alassane Mbaye. La contre-expertise commandée a confirmé et renforcé les premières conclusions, donnant davantage de poids à la stratégie de la défense.
Transformer le médical en levier juridique
Les avocats de Farba Ngom insistent sur la convergence des deux rapports pour demander au juge la main levée du mandat de dépôt ou, à défaut, une liberté provisoire sous contrôle judiciaire, conformément au Code de procédure pénale.
« Ce rapport clôt définitivement le débat », affirment-ils, estimant que l’autorité judiciaire n’a plus de fondement légal pour maintenir leur client derrière les barreaux.