La rencontre, organisée par la Commission Défense et Sécurité en partenariat avec la Fondation Konrad Adenauer (KAS) et le Cabinet Valeur Ajoutée, a réuni des parlementaires, des experts nationaux et internationaux, ainsi que des institutions partenaires.
L’objectif : renforcer les capacités analytiques et décisionnelles des députés face aux nouveaux enjeux sécuritaires et à la gouvernance des frontières.
Les travaux ont été ouverts par la Dre Christiane Johnson Agboton, Directrice associée du Cabinet Valeur Ajoutée, qui a salué la vision proactive de la Commission Défense et Sécurité, soulignant que le Programme AAR constitue un levier stratégique d’accompagnement parlementaire dans la formulation de politiques publiques adaptées aux défis contemporains.
Prenant la parole, M. Ibou Gueye, Président de la Commission Défense et Sécurité, a rappelé que le Sénégal partage plus de 2 600 km de frontières avec cinq pays voisins — la Gambie, la Mauritanie, le Mali, la Guinée et la Guinée-Bissau — des zones vitales mais exposées à des risques multiples : trafics illicites, migrations non contrôlées, criminalité transfrontalière, terrorisme ou encore conflits communautaires.
Il a plaidé pour une approche intégrée et inclusive de la sécurité frontalière, impliquant les forces de défense, les collectivités territoriales et les populations frontalières, « véritables sentinelles du territoire ».
Le Colonel Amadou Moussa Ndir, Secrétaire exécutif de la Commission nationale de Gestion des Frontières, a ensuite présenté un état des lieux des menaces et défis sécuritaires, évoquant la porosité des zones frontalières, la pression migratoire et la fragilité socio-économique. Il a détaillé les actions mises en œuvre :
gouvernance stratégique et veille opérationnelle ;
renforcement du maillage territorial ;
coopération transfrontalière avec les pays voisins et l’ONUDC.
Pour sa part, M. Marcel Ivan Moreno Palma, expert de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), a exposé les efforts régionaux de gestion concertée des frontières, fondés sur la responsabilité partagée et la coopération multilatérale.
Les échanges ont permis aux députés d’aborder la question de l’accessibilité des zones frontalières, du rôle du Parlement dans le contrôle des politiques sécuritaires, et de la coopération régionale.
Clôturant la séance, M. Ibou Gueye a réaffirmé que « la sécurité nationale ne peut être durable que si elle est partagée ». Le représentant de la KAS, M. Jonathan Nowak, a salué la pertinence de ce partenariat et renouvelé l’engagement de la fondation à soutenir la bonne gouvernance sécuritaire au Sénégal.
Cette rencontre a mis en lumière une vision commune d’une sécurité inclusive, coopérative et durable, fondée sur la souveraineté nationale et la responsabilité partagée.
L’objectif : renforcer les capacités analytiques et décisionnelles des députés face aux nouveaux enjeux sécuritaires et à la gouvernance des frontières.
Les travaux ont été ouverts par la Dre Christiane Johnson Agboton, Directrice associée du Cabinet Valeur Ajoutée, qui a salué la vision proactive de la Commission Défense et Sécurité, soulignant que le Programme AAR constitue un levier stratégique d’accompagnement parlementaire dans la formulation de politiques publiques adaptées aux défis contemporains.
Prenant la parole, M. Ibou Gueye, Président de la Commission Défense et Sécurité, a rappelé que le Sénégal partage plus de 2 600 km de frontières avec cinq pays voisins — la Gambie, la Mauritanie, le Mali, la Guinée et la Guinée-Bissau — des zones vitales mais exposées à des risques multiples : trafics illicites, migrations non contrôlées, criminalité transfrontalière, terrorisme ou encore conflits communautaires.
Il a plaidé pour une approche intégrée et inclusive de la sécurité frontalière, impliquant les forces de défense, les collectivités territoriales et les populations frontalières, « véritables sentinelles du territoire ».
Le Colonel Amadou Moussa Ndir, Secrétaire exécutif de la Commission nationale de Gestion des Frontières, a ensuite présenté un état des lieux des menaces et défis sécuritaires, évoquant la porosité des zones frontalières, la pression migratoire et la fragilité socio-économique. Il a détaillé les actions mises en œuvre :
gouvernance stratégique et veille opérationnelle ;
renforcement du maillage territorial ;
coopération transfrontalière avec les pays voisins et l’ONUDC.
Pour sa part, M. Marcel Ivan Moreno Palma, expert de l’Office des Nations Unies contre la Drogue et le Crime (ONUDC), a exposé les efforts régionaux de gestion concertée des frontières, fondés sur la responsabilité partagée et la coopération multilatérale.
Les échanges ont permis aux députés d’aborder la question de l’accessibilité des zones frontalières, du rôle du Parlement dans le contrôle des politiques sécuritaires, et de la coopération régionale.
Clôturant la séance, M. Ibou Gueye a réaffirmé que « la sécurité nationale ne peut être durable que si elle est partagée ». Le représentant de la KAS, M. Jonathan Nowak, a salué la pertinence de ce partenariat et renouvelé l’engagement de la fondation à soutenir la bonne gouvernance sécuritaire au Sénégal.
Cette rencontre a mis en lumière une vision commune d’une sécurité inclusive, coopérative et durable, fondée sur la souveraineté nationale et la responsabilité partagée.
Programme Aar: les députés sénégalais débattent des défis de la sécurité et de la gestion des frontières
