Après le drame de Kounoune et celui de Poste Thiaroye, c’est Yeumbeul Boune qui a été secoué par une nouvelle tragédie routière impliquant un bus Tata. Vendredi dernier, le tribunal des flagrants délits de Pikine-Guédiawaye a condamné Meissa S., chauffeur de 42 ans, à trois mois de prison ferme pour avoir mortellement percuté une fillette de 2 ans devant l’école primaire Coumba Mbacké Faye du quartier Abdoulaye Faye.
Les faits remontent au jour de l’accident : le bus Tata n°73 venait de déposer des passagers quand l’enfant, envoyée à la boutique par son père, a traversé la chaussée. Selon le conducteur, tout s’est joué en un éclair. « J’ai tenté de l’éviter, mais c’était trop tard », a-t-il soutenu à la barre. Une version contredite par les témoins qui affirment que le bus était engagé dans une course avec un autre véhicule de la ligne 51.
Massamba G., père de la victime, raconte avec douleur : « Le choc est survenu sur un dos d’âne. Ma fille a été happée par les roues arrière. » Le chauffeur, au lieu de porter secours, aurait abandonné ses passagers pour fuir et trouver refuge au poste de police de Yeumbeul-Comico, redoutant un lynchage. Un comportement sévèrement fustigé par le juge qui a pointé « un manque de responsabilité » aggravant la douleur de la famille.
Le parquet a rappelé que l’affaire ne portait pas sur un homicide volontaire mais bien sur un défaut de maîtrise, estimant que la conduite du chauffeur a directement provoqué la mort de la petite. La partie civile a, pour sa part, dénoncé la dangerosité récurrente des bus Tata accusés de transformer les routes en « circuits de course ».
À l’issue du procès, le tribunal a condamné Meissa S. à trois mois de prison ferme, une suspension de son permis pour la même durée, et une amende de 56 000 FCFA. Les intérêts civils ont été réservés.
Cette affaire relance le débat sur la sécurité routière et la responsabilité des chauffeurs de transports en commun, souvent accusés de négligence et de comportements dangereux sur les routes sénégalaises.
Les faits remontent au jour de l’accident : le bus Tata n°73 venait de déposer des passagers quand l’enfant, envoyée à la boutique par son père, a traversé la chaussée. Selon le conducteur, tout s’est joué en un éclair. « J’ai tenté de l’éviter, mais c’était trop tard », a-t-il soutenu à la barre. Une version contredite par les témoins qui affirment que le bus était engagé dans une course avec un autre véhicule de la ligne 51.
Massamba G., père de la victime, raconte avec douleur : « Le choc est survenu sur un dos d’âne. Ma fille a été happée par les roues arrière. » Le chauffeur, au lieu de porter secours, aurait abandonné ses passagers pour fuir et trouver refuge au poste de police de Yeumbeul-Comico, redoutant un lynchage. Un comportement sévèrement fustigé par le juge qui a pointé « un manque de responsabilité » aggravant la douleur de la famille.
Le parquet a rappelé que l’affaire ne portait pas sur un homicide volontaire mais bien sur un défaut de maîtrise, estimant que la conduite du chauffeur a directement provoqué la mort de la petite. La partie civile a, pour sa part, dénoncé la dangerosité récurrente des bus Tata accusés de transformer les routes en « circuits de course ».
À l’issue du procès, le tribunal a condamné Meissa S. à trois mois de prison ferme, une suspension de son permis pour la même durée, et une amende de 56 000 FCFA. Les intérêts civils ont été réservés.
Cette affaire relance le débat sur la sécurité routière et la responsabilité des chauffeurs de transports en commun, souvent accusés de négligence et de comportements dangereux sur les routes sénégalaises.