Une délégation israélienne est attendue à Doha dans les prochaines heures pour poursuivre les discussions avec les médiateurs qataris, égyptiens et américains. Ces pourparlers visent à instaurer une trêve durable à Gaza et à faciliter la libération des otages détenus par le Hamas, en échange de prisonniers palestiniens.
Mais les divergences restent profondes. Israël considère que les modifications proposées par le Hamas au projet d’accord – notamment sur le calendrier du cessez-le-feu, le retrait militaire israélien et les modalités de libération des otages – s’écartent trop de la proposition initiale, soutenue par les États-Unis.
Le cabinet de guerre israélien, réuni en urgence, a qualifié ces demandes de « non recevables » et « contraires à l’esprit des discussions ». Malgré cela, l’envoi d’émissaires à Doha montre que la porte des négociations reste entrouverte, sous la pression de la communauté internationale.
Le Qatar, qui joue un rôle central dans la médiation, affirme continuer à œuvrer pour un compromis, tandis que les Nations unies et les États-Unis appellent à la retenue et à un accord rapide pour épargner les civils.
La situation humanitaire à Gaza reste catastrophique, avec des milliers de morts, des blessés et une population épuisée. Toute avancée vers une trêve durable est perçue comme vitale pour les deux camps et pour la stabilité régionale.