La 4ᵉ édition du Salon du livre féminin de Dakar a ouvert un espace de réflexion sur le livre au-delà du genre féminin, en s’intéressant à sa dimension industrielle. Modéré par le journaliste Aboubacar Demba Cissokho, le panel a interrogé les intervenants sur la manière d’investir et d’innover dans la littérature, à l’heure des mutations numériques et technologiques.
Pour Nafissatou Dia Diouf, écrivaine et éditrice, il est essentiel de dépasser « notre tropisme » et d’embrasser la sphère numérique. Le livre physique conserve son importance, mais le livre numérique permet d’atteindre un public plus large et de diffuser la culture, les rites et les connaissances africaines.
La médiatrice culturelle Bouya Ndaw Fall, directrice du Centre d’information et de la Bibliothèque de Goethe Institute, souligne l’intérêt de l’hybridation du livre, comme le démontre leur podcast « Xam Sa Démb, Xam Sa Tey », qui concilie contenus historiques et formats numériques pour attirer les internautes vers le livre.
Selon l’écrivaine guinéo-hongroise Julianna Diallo, la réussite de l’industrie du livre passe par la réinvention de tous les maillons de la chaîne : bibliothèques scolaires, diffusion de la lecture dès l’enfance et renforcement des compétences des acteurs. Elle insiste sur la nécessité de former des générations capables de contrôler et enrichir le monde par la culture.
Abdoulaye Fodé Ndione, président de l’Association des écrivains du Sénégal, rappelle que l’industrialisation du livre nécessite un cadre légal et réglementaire solide, ainsi qu’une régulation pertinente de l’édition. Les droits d’auteur doivent être mieux répartis pour soutenir les écrivains et assurer la pérennité de la création.
Le panel a également abordé l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le livre et l’édition. Pour Nafissatou Dia Diouf, l’IA doit être alimentée par des contenus africains afin d’éviter la création d’une « bibliothèque coloniale » et garantir que les histoires et savoirs du continent soient préservés. Elle s’inquiète de la protection des droits d’auteur et de la pérennité de la création face à l’IA.
Pour Abdoulaye Fodé Ndione, si l’IA est désormais utilisée par de nombreux auteurs, il existe des outils permettant aux éditeurs de détecter les passages générés automatiquement. L’enjeu est de s’assurer que la création africaine reste identifiable et protégée, tout en tirant parti des opportunités offertes par les nouvelles technologies pour renforcer l’industrie du livre.
Pour Nafissatou Dia Diouf, écrivaine et éditrice, il est essentiel de dépasser « notre tropisme » et d’embrasser la sphère numérique. Le livre physique conserve son importance, mais le livre numérique permet d’atteindre un public plus large et de diffuser la culture, les rites et les connaissances africaines.
La médiatrice culturelle Bouya Ndaw Fall, directrice du Centre d’information et de la Bibliothèque de Goethe Institute, souligne l’intérêt de l’hybridation du livre, comme le démontre leur podcast « Xam Sa Démb, Xam Sa Tey », qui concilie contenus historiques et formats numériques pour attirer les internautes vers le livre.
Selon l’écrivaine guinéo-hongroise Julianna Diallo, la réussite de l’industrie du livre passe par la réinvention de tous les maillons de la chaîne : bibliothèques scolaires, diffusion de la lecture dès l’enfance et renforcement des compétences des acteurs. Elle insiste sur la nécessité de former des générations capables de contrôler et enrichir le monde par la culture.
Abdoulaye Fodé Ndione, président de l’Association des écrivains du Sénégal, rappelle que l’industrialisation du livre nécessite un cadre légal et réglementaire solide, ainsi qu’une régulation pertinente de l’édition. Les droits d’auteur doivent être mieux répartis pour soutenir les écrivains et assurer la pérennité de la création.
Le panel a également abordé l’impact de l’intelligence artificielle (IA) sur le livre et l’édition. Pour Nafissatou Dia Diouf, l’IA doit être alimentée par des contenus africains afin d’éviter la création d’une « bibliothèque coloniale » et garantir que les histoires et savoirs du continent soient préservés. Elle s’inquiète de la protection des droits d’auteur et de la pérennité de la création face à l’IA.
Pour Abdoulaye Fodé Ndione, si l’IA est désormais utilisée par de nombreux auteurs, il existe des outils permettant aux éditeurs de détecter les passages générés automatiquement. L’enjeu est de s’assurer que la création africaine reste identifiable et protégée, tout en tirant parti des opportunités offertes par les nouvelles technologies pour renforcer l’industrie du livre.