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Migration irrégulière: Cinq présumés capitaines d'une pirogue vers l'Espagne déférés au parquet

La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants a déféré cinq individus au Pôle Judiciaire Financier, suite à l'interception d'une pirogue transportant 124 migrants au large de la Gambie. Ils sont soupçonnés d'être les capitaines du voyage illégal.


Rédigé par Kamalenba le Lundi 20 Octobre 2025 à 00:29

La Division nationale de lutte contre le trafic de migrants et pratiques assimilées (DNLT), relevant de la Direction de la Police aux Frontières (DPAF), a conduit, ce vendredi 17 octobre 2025, cinq individus devant le Procureur de la République du Pôle Judiciaire Financier.

Ces déferrements font suite à leur interpellation dans le cadre d’une opération conjointe menée avec la Marine nationale sénégalaise. Cette opération avait permis d'intercepter une pirogue de fortune transportant cent vingt-quatre (124) migrants qui tentaient de rallier l’Espagne.

Selon les informations disponibles, l'embarcation est partie des côtes de Barra (Gambie) le 12 octobre 2025, vers 3 heures du matin. Elle a été interceptée dès le lendemain, le 13 octobre, à midi, à environ 50 milles nautiques au large des côtes gambiennes, grâce à la surveillance maritime de la Marine sénégalaise.

Les passagers interceptés étaient de diverses nationalités : 14 Sénégalais, 85 Gambiens, 8 Guinéens, 1 Bissau-Guinéen et 16 Maliens. Parmi eux se trouvaient également 11 femmes et 17 mineurs (9 garçons et 8 filles), tous originaires de la Gambie.

Les auditions menées par la DNLT ont permis d’identifier les cinq individus déférés, soupçonnés d’avoir servi de capitaines pour piloter l'embarcation jusqu’aux côtes espagnoles. Ils devront répondre devant la justice de leurs actes présumés de trafic de migrants.

La DNLT a souligné que les investigations se poursuivent afin de retrouver les organisateurs de ce voyage illégal, soupçonnés d’appartenir à un réseau actif dans la sous-région. Ces opérations réaffirment l'engagement dans la lutte contre la migration irrégulière et le démantèlement des filières clandestines qui font courir des risques considérables aux jeunes Africains.





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