Un recentrage sur l’investissement productif
Conformément à l’agenda national de transformation, le chef de l’État a insisté sur la nécessité d’un retour à une gestion saine des ressources publiques. Pour lui, une économie stable ne peut exister sans une discipline budgétaire rigoureuse. C’est dans cette logique que l’État s’engage à apurer la dette intérieure, véritable frein à l’activité des PME locales, et à orienter les dépenses publiques vers des investissements à forte valeur ajoutée.
Réformes fiscales en profondeur
Le président Faye a donné instruction au Premier ministre d’accélérer les réformes fiscales. Trois chantiers majeurs sont à l’ordre du jour :
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Refonte du Code général des impôts
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Révision du Code des douanes
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Actualisation du Code des investissements
Objectif : un système fiscal plus simple, plus juste et plus incitatif pour les entreprises nationales, notamment les jeunes pousses, les artisans et les industriels locaux.
Patriotisme économique : une loi en gestation
Autre axe fort : la finalisation d’un projet de loi sur le patriotisme économique, censé traduire juridiquement une ambition politique claire : protéger les secteurs stratégiques, favoriser la consommation de biens locaux, et accorder une préférence aux entreprises sénégalaises dans les marchés publics.
Ce texte, attendu dans les prochaines semaines, s’inscrit dans la volonté de relocaliser la richesse, de soutenir la production nationale et de réduire la dépendance vis-à-vis de l’extérieur.
Une vision endogène du développement
Ces décisions illustrent la volonté du président Faye de rompre avec une logique d’endettement non maîtrisé et de dépenses inefficaces. Il s’agit désormais de bâtir une économie moderne, orientée vers la production locale, la justice sociale et l’autonomisation des territoires.
Avec ce tournant, le Sénégal veut tracer sa propre voie vers la prospérité, en mobilisant ses ressources internes, ses talents et son potentiel productif.