🇸🇳 Une souveraineté « active et incarnée »
« La souveraineté ne doit pas être un simple slogan », a martelé Sonko. Pour lui, elle doit être traduite en actes concrets : politiques de défense autonomes, réappropriation des leviers économiques, et diplomatie indépendante. Il prône ainsi une souveraineté substantielle, enracinée dans une émancipation totale vis-à-vis des dépendances extérieures, notamment d’ordre militaire.
🧭 Une ligne idéologique assumée
Sonko revendique son inspiration auprès de figures emblématiques du panafricanisme et de l’anticolonialisme africain :
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Thomas Sankara, pour ses actes de rupture avec l’ordre néocolonial.
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Kwame Nkrumah et Patrice Lumumba, pour leur combat pour l’unité africaine et la liberté.
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Mamadou Dia, ancien Premier ministre sénégalais, pour sa vision d’un développement souverain.
Ces références, selon lui, ne sont pas des postures, mais des modèles pratiques et politiques à adapter aux défis actuels.
🛡️ Une rupture géopolitique avec les puissances étrangères
L’annonce du retrait des bases militaires étrangères s’inscrit dans une volonté de réorientation stratégique du Sénégal. Pour Sonko, il s’agit de rompre avec les logiques néocoloniales, tout en redéfinissant les modalités des partenariats internationaux, sur la base de la réciprocité et du respect mutuel.
🌍 Un projet panafricain pour l’avenir
En mettant la pensée souverainiste au cœur de l’action gouvernementale, Ousmane Sonko cherche à positionner le Sénégal comme fer de lance d’un nouvel ordre africain, où les peuples reprennent le contrôle de leur destin. Cette orientation marque une rupture assumée avec la tradition diplomatique sénégalaise, jugée trop alignée sur les paradigmes occidentaux.