« Les partisans du PM Sonko qui poussent le procureur à arrêter, détenir et emprisonner Badara Gadiaga et les chroniqueurs qui critiquent le PM et le régime ne lui rendent pas service », a déclaré Alioune Tine.
Il met en garde contre une confusion entre délit d’opinion et infraction pénale, rappelant que dans une démocratie, le verbe remplace la violence, et que les débats publics, parfois houleux, sont le cœur vivant du pluralisme démocratique.
« Ce combat-là, ce n’est ni la Cybercriminalité, ni le procureur qui est habilité à arbitrer ces joutes verbales mais les citoyens et les téléspectateurs. »
Tine dénonce ainsi une tentation de faire de la justice un instrument de régulation idéologique, en contradiction avec les principes du multipartisme et de la liberté d’expression. Il appelle à laisser le débat public ouvert, à la fois dans les médias et dans la société civile.