L’Assemblée nationale a adopté, ce jeudi 18 septembre 2025, le projet de loi n°17/2025 modifiant la loi n°2012-31 du 31 décembre 2012 relative au Code général des impôts (CGI). Le texte, porté par le ministre des Finances et du Budget Cheikh Diba, a été voté par 133 députés, contre 7 voix défavorables.
Cette réforme s’inscrit dans le cadre du Plan de Redressement Économique et Social (PRES), aligné sur l’Agenda Sénégal 2050, et vise à renforcer la mobilisation des ressources fiscales nationales afin de consolider les finances publiques.
Parmi les mesures phares figurent:
l’instauration d’une taxe de 0,5 % sur les transferts d’argent, plafonnée à 2 000 FCFA par opération, avec des exonérations pour les petits retraits et certaines transactions électroniques ;
le relèvement des accises sur les boissons alcoolisées et le tabac ;
un durcissement de la fiscalité sur l’importation des véhicules de tourisme.
Si la majorité parlementaire a soutenu le projet, plusieurs députés ont exprimé leurs réserves, redoutant une hausse de la pression fiscale sur les ménages vulnérables. Ils appellent à un renforcement des dispositifs de protection, notamment par des seuils d’exonération et une concertation accrue avec le secteur privé.
La réforme entre désormais dans sa phase de mise en œuvre. Le gouvernement devra convaincre que ces nouvelles dispositions, bien que rigoureuses, peuvent rester équitables, soutenables et efficaces pour stabiliser les finances publiques et relancer l’économie nationale.
Cette réforme s’inscrit dans le cadre du Plan de Redressement Économique et Social (PRES), aligné sur l’Agenda Sénégal 2050, et vise à renforcer la mobilisation des ressources fiscales nationales afin de consolider les finances publiques.
Parmi les mesures phares figurent:
l’instauration d’une taxe de 0,5 % sur les transferts d’argent, plafonnée à 2 000 FCFA par opération, avec des exonérations pour les petits retraits et certaines transactions électroniques ;
le relèvement des accises sur les boissons alcoolisées et le tabac ;
un durcissement de la fiscalité sur l’importation des véhicules de tourisme.
Si la majorité parlementaire a soutenu le projet, plusieurs députés ont exprimé leurs réserves, redoutant une hausse de la pression fiscale sur les ménages vulnérables. Ils appellent à un renforcement des dispositifs de protection, notamment par des seuils d’exonération et une concertation accrue avec le secteur privé.
La réforme entre désormais dans sa phase de mise en œuvre. Le gouvernement devra convaincre que ces nouvelles dispositions, bien que rigoureuses, peuvent rester équitables, soutenables et efficaces pour stabiliser les finances publiques et relancer l’économie nationale.