Menu

Inondations meurtrières en Afrique du Sud : 78 morts dans le Cap-Oriental, le président Ramaphosa attendu sur place

Rédigé par Kamalenba le Jeudi 12 Juin 2025 à 22:36

Les inondations hivernales qui ont ravagé la province du Cap-Oriental en Afrique du Sud ont fait 78 morts, selon un dernier bilan annoncé jeudi. Les secouristes mènent une course contre la montre pour retrouver d’éventuels survivants dans les zones sinistrées, principalement autour de Mthatha, à 800 km au sud de Johannesburg.


Des pluies torrentielles et un drame humanitaire

Les intempéries ont frappé lundi cette province majoritairement rurale et sous-équipée en infrastructures, provoquant glissements de terrain, destructions de maisons, et perturbations majeures des services d’eau et d’électricité. Des centaines de personnes ont été déplacées et relogées dans des bâtiments administratifs de fortune.


Des secouristes ont extrait plusieurs corps de maisons englouties par la boue, dont des enfants piégés dans un minibus scolaire, tandis que d’autres restent portés disparus. L’ONG Croix-Rouge sud-africaine évoque déjà la pire catastrophe naturelle jamais enregistrée dans la région, avec plus de 3 000 habitations endommagées.


Une région vulnérable frappée de plein fouet

La province du Cap-Oriental, terre natale de Nelson Mandela, est l’une des plus pauvres du pays, avec 72 % de la population vivant sous le seuil de pauvreté, selon le Southern African Regional Poverty Network.


Le président Cyril Ramaphosa a qualifié les inondations d’"événement sans précédent" et a annoncé sa visite imminente dans la zone touchée. Plusieurs infrastructures de santé sont hors service, et la demande d’aide humanitaire a explosé, passant de 5 000 à plus de 10 000 personnes en seulement 24 heures, selon l’association Gift of the Givers Foundation.


Des conditions météo toujours extrêmes

Alors que des pluies glaciales et même des chutes de neige sont attendues dans les prochains jours, le gouvernement a lancé un appel à la prudence. L’Afrique du Sud, déjà fragilisée par des infrastructures vieillissantes, reste hautement vulnérable au changement climatique, aggravant la fréquence des catastrophes naturelles.






google-site-verification=jDGcpOinpVCS8YrVDfRjPS4EPmADe8gljsj4khBGgOU