Démantèlement d'une « mafia » pharmaceutique chez Duopharm: la DIC arrête un vaste réseau de voleurs et receleurs
Une véritable mafia s’était infiltrée au cœur de l'entreprise pharmaceutique Duopharm. Suite à des manquements répétés dans les stocks, la Division des Investigations Criminelles (DIC) a réussi à démasquer et à démanteler un vaste réseau de vol et de recel de médicaments impliquant plusieurs employés et un receleur bien connu du marché noir.
C'est la disparition d'un carton de 378 boîtes d’Amloperin 10 mg qui a mis la puce à l'oreille de la direction de Duopharm. Un inventaire quotidien, mis en place pour pallier les disparitions récurrentes de produits, a permis de constater l'ampleur du problème.
Les caméras de surveillance ont révélé la mise en place d'un véritable scénario de vol. Jean Paul François Olivera, magasinier, a été filmé en train de faire signe à son collègue, Léon Mbar Faye, pour l'informer que "la voie était libre". Un troisième complice, Hilaire François Diandy, a prêté son ordinateur pour imprimer une fausse étiquette. Une fois le colis subtilisé, il a été récupéré par Abdallah Sagna, le chauffeur du groupe.
Interrogé, Léon Mbar Faye a avoué avoir volé le carton et l'avoir transporté à bord d'une Peugeot. Les médicaments ont été revendus à Abdoulaye Ndiaye, surnommé le receleur de "Keur Serigne bi", un marché noir de produits pharmaceutiques situé à Sandaga.
Selon ses aveux, un carton de 378 boîtes d’Amloperin se négociait à 1,134 million de FCFA. Les livraisons se faisaient discrètement, de nuit, pour alimenter la boutique clandestine de Ndiaye à Guédiawaye.
Grâce aux aveux de Faye, la DIC a pu localiser Abdoulaye Ndiaye. Ce dernier a avoué avoir écoulé les produits volés sans aucune autorisation légale. Une perquisition a permis de saisir deux cartons de médicaments et la voiture utilisée par le gang.
Les cinq suspects – Léon Mbar Faye, Hilaire François Diandy, Jean Paul François Olivera, Abdallah Sagna et Abdoulaye Ndiaye – ont été présentés au parquet et sont poursuivis pour plusieurs chefs d'accusation, notamment :
L'inventaire qui a fait tomber le réseau
C'est la disparition d'un carton de 378 boîtes d’Amloperin 10 mg qui a mis la puce à l'oreille de la direction de Duopharm. Un inventaire quotidien, mis en place pour pallier les disparitions récurrentes de produits, a permis de constater l'ampleur du problème.
Les caméras de surveillance ont révélé la mise en place d'un véritable scénario de vol. Jean Paul François Olivera, magasinier, a été filmé en train de faire signe à son collègue, Léon Mbar Faye, pour l'informer que "la voie était libre". Un troisième complice, Hilaire François Diandy, a prêté son ordinateur pour imprimer une fausse étiquette. Une fois le colis subtilisé, il a été récupéré par Abdallah Sagna, le chauffeur du groupe.
Un trafic vers le marché noir de Sandaga
Interrogé, Léon Mbar Faye a avoué avoir volé le carton et l'avoir transporté à bord d'une Peugeot. Les médicaments ont été revendus à Abdoulaye Ndiaye, surnommé le receleur de "Keur Serigne bi", un marché noir de produits pharmaceutiques situé à Sandaga.
Selon ses aveux, un carton de 378 boîtes d’Amloperin se négociait à 1,134 million de FCFA. Les livraisons se faisaient discrètement, de nuit, pour alimenter la boutique clandestine de Ndiaye à Guédiawaye.
La DIC remonte la filière
Grâce aux aveux de Faye, la DIC a pu localiser Abdoulaye Ndiaye. Ce dernier a avoué avoir écoulé les produits volés sans aucune autorisation légale. Une perquisition a permis de saisir deux cartons de médicaments et la voiture utilisée par le gang.
Les cinq suspects – Léon Mbar Faye, Hilaire François Diandy, Jean Paul François Olivera, Abdallah Sagna et Abdoulaye Ndiaye – ont été présentés au parquet et sont poursuivis pour plusieurs chefs d'accusation, notamment :
- Association de malfaiteurs
- Vol au préjudice de leur employeur
- Recel de produits volés
- Exercice illégal d’une profession réglementée
- Complicité
