« Pour se nourrir, l’Afrique devra compter d’abord sur elle-même », a-t-il martelé, appelant à rompre avec la dépendance extérieure et à miser sur les atouts du continent : ses 65 % de terres arables mondiales, sa jeunesse créative et ses ressources hydriques abondantes.
Le chef de l’État a dénoncé le mythe d’une agriculture perçue comme un secteur de survie. Il a plaidé pour que les campagnes deviennent attractives grâce au désenclavement, à l’accès aux services sociaux de base et à des investissements capables de valoriser chaque territoire.
Les leviers prioritaires selon Diomaye Faye
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Renforcer le commerce intra-africain, en exploitant la ZLECAf pour fluidifier la circulation et la transformation des produits agricoles.
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Stimuler un secteur privé fort, capable d’investir dans l’agrobusiness et de développer des chaînes de valeur locales.
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Mobiliser la jeunesse africaine, en faisant de l’agriculture un secteur attractif, innovant et porteur d’avenir.
« Unissons nos volontés, mobilisons nos ressources, et faisons de la création de systèmes alimentaires robustes le moteur d’une renaissance africaine », a-t-il lancé devant un parterre de dirigeants africains, d’experts et d’acteurs de la société civile.
Le Président Faye a conclu en réaffirmant sa confiance en la jeunesse africaine, appelée à devenir le moteur d’une agriculture moderne, innovante et durable.