Selon M. Tine, les proches du détenu, très angoissés, lui ont confié leurs inquiétudes profondes face à cette situation. Son avocat, Me Baboucar Cissé, a également exprimé son alerte.
Alioune Tine rappelle que le juge, informé des conclusions du rapport, porte une responsabilité première : celle de protéger la vie, conformément à la Constitution sénégalaise qui proclame que « la vie humaine est sacrée et que l’État a l’obligation de la protéger ».
Il souligne qu’il n’appartient ni au Premier ministre Ousmane Sonko ni au président Bassirou Diomaye Faye d’assumer cette responsabilité, mais bien au juge, et au juge seul. Selon lui, la voie de la sagesse et de la prudence serait d’accorder dans les meilleurs délais une liberté provisoire à Mouhamadou Ngom dit Farba.