L’opération a mobilisé 4 064 agents issus des forces de l’ordre : policiers, gendarmes, douaniers et militaires. Elle visait notamment les axes ferroviaires majeurs, reliant la France à ses voisins européens et à ses grandes métropoles.
Une intensification des contrôles à l’intérieur du territoire
Selon une note ministérielle consultée par l’AFP, l’objectif affiché est de renforcer les contrôles aux frontières intérieures, dans un contexte de durcissement de la politique migratoire. Le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, a salué « l’efficacité du dispositif », affirmant avoir « réintroduit de façon beaucoup plus serrée » les contrôles grâce à une « force frontière » dédiée.
Des critiques qui pointent une dérive discriminatoire
Cependant, l’opération ne fait pas l’unanimité. Plusieurs syndicats ainsi que le Mrap (Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples) ont dénoncé une « opération xénophobe », accusant le gouvernement de stigmatiser les personnes migrantes les plus précaires.
Déjà, les 20 et 21 mai derniers, une opération similaire avait conduit à 750 interpellations, selon Le Figaro. Le ministère prévoit désormais de pérenniser ces actions de contrôle renforcé, dans le cadre de la nouvelle feuille de route sur l'immigration.