Selon un communiqué officiel du ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères, l’événement devait se tenir dans les locaux du Bureau régional du HCDH à Dakar. Le gouvernement rappelle que toutes les activités organisées sur le territoire national doivent impérativement respecter les lois, règlements et valeurs fondamentales de la République du Sénégal.
Une position constante de l'État
Le ministère précise que « le Sénégal n’accepte aucune forme de propagande ou de promotion du phénomène LGBTQI », une position jugée non négociable et déjà affirmée à plusieurs reprises par les plus hautes autorités de l’État.
Cette mise en garde s’inscrit dans la continuité d’une politique nationale hostile à toute tentative de légitimation ou de visibilité des communautés LGBTQI, que ce soit dans l’espace public ou institutionnel.
Risques de sanctions contre les contrevenants
Le ministère souligne que toute initiative contraire à cette ligne officielle pourrait faire l’objet de sanctions juridiques appropriées, et ce peu importe le statut ou la nationalité des organisateurs ou participants.
« Les dispositions légales en vigueur seront appliquées sans distinction », conclut le communiqué.
Cette déclaration ferme intervient dans un contexte de sensibilités sociales et culturelles très marquées, alors que des débats similaires émergent dans plusieurs pays africains.