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Budget 2026: le ministère de l’Économie doté de plus de 39 milliards FCFA pour la planification et l’investissement

Le projet de budget 2026 du ministère de l’Économie, du Plan et de la Coopération a été examiné et adopté samedi par l’Assemblée nationale. Il est arrêté à 39 milliards 281 millions 075 mille 505 francs CFA, aussi bien en autorisations d’engagement (AE) qu’en crédits de paiement (CP), selon une source parlementaire.


Rédigé par Kamalenba le Dimanche 14 Décembre 2025 à 00:04

Ce budget est structuré autour de trois programmes majeurs, reflétant les priorités de l’État en matière de planification économique, de coopération internationale et de promotion de l’investissement privé.

Le programme « Coopération et développement des partenariats public-privés et appui au secteur privé » bénéficie d’une enveloppe de 13,36 milliards FCFA. Il vise à renforcer la coopération économique et à soutenir l’implication du secteur privé dans les projets structurants.

La plus grande part du budget est allouée au programme « Gouvernance, économie, planification stratégique et coordination statistique », doté de 24,25 milliards FCFA. Cette enveloppe est destinée aux missions de pilotage économique, de planification stratégique et de production statistique.

Le programme « Pilotage, coordination et gestion administrative » est quant à lui doté de 1,68 milliard FCFA, pour assurer le fonctionnement et la coordination administrative du département.

Lors de la plénière, le ministre de l’Économie, du Plan et de la Coopération, Abdourahmane Sarr, est également revenu sur les besoins globaux de financement de l’État, estimés à environ 6 000 milliards FCFA. Ces besoins couvrent à la fois le déficit budgétaire et les dettes arrivant à échéance.

Pour y faire face, le gouvernement s’appuie sur trois leviers : l’ajustement budgétaire et la mobilisation accrue des recettes dans le cadre du Plan de redressement économique et social (PRES), le recours aux marchés financiers régional et international, et, en dernier ressort, l’hypothèse d’une restructuration de la dette. Le ministre a toutefois précisé que cette dernière option n’est pas envisagée à ce stade.

Sur la pression fiscale, Abdourahmane Sarr a assuré que le taux actuel, proche de 20 % du PIB, demeure inférieur à la moyenne des pays de l’OCDE. La projection à 23 % en 2026 serait liée aux réformes du PRES, notamment la taxation des jeux de hasard et la rationalisation des exonérations, sans impact négatif attendu sur les revenus des populations.

Concernant le franc CFA, le ministre a rappelé les réformes déjà engagées, telles que la fin du dépôt des réserves de change au Trésor français et la suppression de la présence française dans les instances de gouvernance. Il a indiqué que le changement de nom de la monnaie relève d’une décision souveraine des États membres, tandis que le régime de change reste en discussion.

Enfin, Abdourahmane Sarr a annoncé la mise en place d’audits de liberté économique dans plusieurs secteurs afin de faciliter l’investissement privé. Il a également évoqué la conversion des centrales électriques au gaz naturel, une réforme qui devrait entraîner une baisse significative du coût de l’énergie et renforcer la compétitivité des secteurs productifs.




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