Une délégation de la CEDEAO en Guinée-Bissau pour des négociations après le coup d’État
Une mission de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) s’est rendue en Guinée-Bissau lundi 1er décembre 2025 pour engager des pourparlers avec les responsables du récent coup d’État, alors que la pression régionale sur les militaires au pouvoir s’intensifie.
La délégation était dirigée par le président de la Sierra Leone et actuel président en exercice de la CEDEAO, Julius Maada Bio, avec pour objectif d’exiger une restauration complète de l’ordre constitutionnel dans le pays.
Le pays a connu un coup d’État trois jours après l’élection présidentielle contestée, au cours de laquelle le président sortant Umaro Sissoco Embalo et le candidat de l’opposition Fernando Dias da Costa revendiquaient tous deux la victoire avant la publication des résultats provisoires. Aucune annonce officielle n’a été faite depuis.
Pendant le putsch, Embalo a indiqué aux médias français avoir été déposé et arrêté. Il a depuis trouvé refuge à Brazzaville, en République du Congo. Les militaires ont nommé l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Horta Inta-A, à la tête d’un gouvernement de transition d’un an, qui a ensuite constitué un cabinet de 28 membres, majoritairement composé de personnalités proches du président déchu.
Les autorités militaires ont par ailleurs interdit toutes manifestations et grèves, tandis que la CEDEAO a réaffirmé son engagement à rester dans le pays « durant cette période difficile ». Le ministre des Affaires étrangères, Joao Bernardo Vieira, a confirmé que les discussions avec la CEDEAO se poursuivraient.
Parallèlement, le Nigéria a autorisé la protection de Fernando Dias da Costa, invoquant une « menace imminente pour sa vie ».
La délégation était dirigée par le président de la Sierra Leone et actuel président en exercice de la CEDEAO, Julius Maada Bio, avec pour objectif d’exiger une restauration complète de l’ordre constitutionnel dans le pays.
Le pays a connu un coup d’État trois jours après l’élection présidentielle contestée, au cours de laquelle le président sortant Umaro Sissoco Embalo et le candidat de l’opposition Fernando Dias da Costa revendiquaient tous deux la victoire avant la publication des résultats provisoires. Aucune annonce officielle n’a été faite depuis.
Pendant le putsch, Embalo a indiqué aux médias français avoir été déposé et arrêté. Il a depuis trouvé refuge à Brazzaville, en République du Congo. Les militaires ont nommé l’ancien chef d’état-major de l’armée, le général Horta Inta-A, à la tête d’un gouvernement de transition d’un an, qui a ensuite constitué un cabinet de 28 membres, majoritairement composé de personnalités proches du président déchu.
Les autorités militaires ont par ailleurs interdit toutes manifestations et grèves, tandis que la CEDEAO a réaffirmé son engagement à rester dans le pays « durant cette période difficile ». Le ministre des Affaires étrangères, Joao Bernardo Vieira, a confirmé que les discussions avec la CEDEAO se poursuivraient.
Parallèlement, le Nigéria a autorisé la protection de Fernando Dias da Costa, invoquant une « menace imminente pour sa vie ».
