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Société civile et démocratie : le FRAPP défend une refondation populaire face à l'État

Dans une déclaration rendue publique le 11 juillet 2025, le Front pour une Révolution Anti-impérialiste Populaire et Panafricaine (FRAPP) a réagi à l’annonce du Premier ministre Ousmane Sonko concernant l’interdiction potentielle des financements étrangers à destination des organisations de la société civile sénégalaise.


Rédigé par Kamalenba le Dimanche 13 Juillet 2025 à 22:55

Le FRAPP tient à préciser qu’il ne dépend d’aucun bailleur étranger, affirmant financer ses activités uniquement par les cotisations de ses membres. Pour le mouvement, le débat ne se limite pas à la question des financements : il porte avant tout sur la place centrale de la société civile dans le fonctionnement démocratique du pays.

 

« Un peuple digne ne peut avancer sans vigie citoyenne, sans voix libres », soutient l’organisation, qui refuse de réduire la société civile à une simple interface de projets exogènes. Elle doit être, selon le FRAPP, un levier de conscientisation, d’organisation populaire et de contre-pouvoir permanent.
 

Le mouvement déplore que la société civile ait été marginalisée lors du Dialogue national de 2025, alors qu’elle constitue un pilier fondamental pour instaurer une gouvernance fondée sur l’écoute citoyenne.
 

Dans cette optique, le FRAPP propose la mise en place d’un cadre normatif clair favorisant l’émergence d’une société civile autonome, enracinée dans les réalités populaires, affranchie aussi bien du pouvoir politique que des pressions des bailleurs internationaux.
 

En conclusion, le FRAPP appelle à une mobilisation citoyenne massive, autour d’une société civile « debout, enracinée, organisée et prête à se battre » pour une refondation démocratique réellement ancrée dans le peuple.






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