Un climat de consensus politique local
Malgré un contexte politique national tendu lors de son élection, Djamil Sané se félicite d’un bon climat de travail avec tous les courants politiques représentés au conseil municipal :
« Même les conseillers de l’APR votent positivement quand l’intérêt des Parcellois est en jeu. »
Il dit avoir adopté une approche inclusive, en mettant de côté les considérations partisanes pour favoriser le dialogue et la transparence.
Réalisations dans l’éducation et la santé
En trois ans, son équipe a rénové les toilettes de sept écoles, équipé le Centre de santé Mame Abdou d’une unité d’imagerie médicale et modernisé les services d’état civil. Il souligne aussi l’utilisation d’un logiciel de gestion performant, anticipant les réformes de l’État.
L'école des métiers : une promesse phare
Le maire mise gros sur la réhabilitation d’un site à l’Unité 25 pour en faire une école des métiers de maison :
« Électricité, plomberie, couture, coiffure… Ce centre sera dédié à la jeunesse désœuvrée. »
Fonds de dotation : une colère froide
Il dénonce une dotation de seulement 87 millions FCFA en 2025, qualifiée de « catastrophe » :
« Nous avons 24 écoles primaires, des dettes, des projets… Cette dotation ne suffit même pas pour réparer les toitures. »
Il appelle l’État à réviser le mode de répartition des fonds alloués aux collectivités locales.
La culture comme levier de cohésion sociale
Pionnier, il a lancé le Festival culturel des Parcelles dès 2022 et prépare la troisième édition pour décembre 2025. L’absence d’un centre culturel structurant freine cependant son ambition.
Projets à venir
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Sécurisation de la Promenade des Parcellois
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Nouvelle gare routière, en partenariat avec le CETUD
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Renforcement des liens entre la commune et les prestataires publics (Senelec, Sen’Eau)
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Plaidoyer pour un dialogue plus étroit avec l’État central
« Nous ne sommes pas responsables de l’assainissement ni de la sécurité, mais ce sont toujours les maires qu’on accuse. »