Réforme en profondeur de l’école sénégalaise: Moustapha Guirassy plaide pour un fonds souverain
Selon le ministre, une simple réforme ne suffit plus à répondre aux défis persistants de l’éducation. L’urgence dépasse la seule question des infrastructures scolaires. Il s’agit, a-t-il expliqué, d’interroger en profondeur les causes des contre-performances, d’anticiper l’impact des mutations technologiques, notamment de l’intelligence artificielle, et de repenser les fondamentaux du système éducatif.
« La refonte ne portera pas uniquement sur les matières, mais sur tout l’environnement scolaire : le quantum horaire, les contenus pédagogiques, les cantines », a insisté Moustapha Guirassy devant les députés.
Le ministre a également plaidé pour un changement des indicateurs de performance et une coopération renforcée entre son département et les parlementaires, afin de dégager des réponses structurelles et durables aux difficultés du système éducatif.
Un fonds souverain pour financer l’éducation
Pour rompre avec la forte dépendance du secteur éducatif au budget de l’État, jugé insuffisant, Moustapha Guirassy propose la création d’un fonds souverain pour l’éducation. Ce mécanisme, qui pourrait être placé sous la tutelle de la Présidence de la République ou de la Primature, serait doté de plusieurs milliards de francs CFA.
Selon le ministre, ce fonds permettrait d’assurer une prise en charge durable, autonome et pérenne du financement de l’éducation.
« Les enfants souffrent. Le capital humain est essentiel. Il faut trouver d’autres modes de financement », a-t-il souligné.
Malgré les ressources déjà injectées dans le secteur, les résultats restent en deçà des attentes, estime-t-il. « Même en ajoutant 100 milliards de francs CFA, nous serions encore loin du compte », a-t-il regretté.
Un budget 2026 en légère hausse
Pour l’exercice 2026, le budget du ministère de l’Éducation nationale est arrêté à 990 750 780 275 FCFA, contre 975 049 734 898 FCFA en 2025, soit une hausse de 15 701 045 377 FCFA, équivalant à 1,61 %. Le budget a été adopté ce jeudi 11 décembre.
La répartition par programme se présente comme suit :
– Éducation préscolaire : 10 335 321 205 FCFA
– Enseignement élémentaire : 275 777 220 973 FCFA
– Enseignement moyen général : 66 859 912 769 FCFA
– Enseignement secondaire général : 130 352 215 189 FCFA
– Éducation de base des jeunes et des adultes : 1 570 025 709 FCFA
– Pilotage ministériel et coordination administrative : 505 856 084 430 FCFA
« La refonte ne portera pas uniquement sur les matières, mais sur tout l’environnement scolaire : le quantum horaire, les contenus pédagogiques, les cantines », a insisté Moustapha Guirassy devant les députés.
Le ministre a également plaidé pour un changement des indicateurs de performance et une coopération renforcée entre son département et les parlementaires, afin de dégager des réponses structurelles et durables aux difficultés du système éducatif.
Un fonds souverain pour financer l’éducation
Pour rompre avec la forte dépendance du secteur éducatif au budget de l’État, jugé insuffisant, Moustapha Guirassy propose la création d’un fonds souverain pour l’éducation. Ce mécanisme, qui pourrait être placé sous la tutelle de la Présidence de la République ou de la Primature, serait doté de plusieurs milliards de francs CFA.
Selon le ministre, ce fonds permettrait d’assurer une prise en charge durable, autonome et pérenne du financement de l’éducation.
« Les enfants souffrent. Le capital humain est essentiel. Il faut trouver d’autres modes de financement », a-t-il souligné.
Malgré les ressources déjà injectées dans le secteur, les résultats restent en deçà des attentes, estime-t-il. « Même en ajoutant 100 milliards de francs CFA, nous serions encore loin du compte », a-t-il regretté.
Un budget 2026 en légère hausse
Pour l’exercice 2026, le budget du ministère de l’Éducation nationale est arrêté à 990 750 780 275 FCFA, contre 975 049 734 898 FCFA en 2025, soit une hausse de 15 701 045 377 FCFA, équivalant à 1,61 %. Le budget a été adopté ce jeudi 11 décembre.
La répartition par programme se présente comme suit :
– Éducation préscolaire : 10 335 321 205 FCFA
– Enseignement élémentaire : 275 777 220 973 FCFA
– Enseignement moyen général : 66 859 912 769 FCFA
– Enseignement secondaire général : 130 352 215 189 FCFA
– Éducation de base des jeunes et des adultes : 1 570 025 709 FCFA
– Pilotage ministériel et coordination administrative : 505 856 084 430 FCFA
