Un discours frontal, une posture assumée
Ousmane Sonko n’a pas mâché ses mots. Il a affirmé que le Sénégal est plombé par plus de 5 000 milliards de FCFA de dettes cachées, laissées en héritage. Malgré ce contexte difficile, il assure que son gouvernement reste engagé à tenir ses promesses envers le peuple.
Réaffirmant son autorité au sein du Pastef, il déclare :
« C’est moi qui ai toujours dirigé le PASTEF. Il n’y a jamais eu de clans, et il n’y en aura jamais tant que je serai là. »
Loi contre les financements étrangers de la société civile
Le Premier ministre a également annoncé son intention de faire voter une loi interdisant à la société civile sénégalaise de recevoir des financements de l’étranger, accusant certains acteurs d’adopter des comportements qu’on ne retrouve dans aucun autre pays.
Une pique directe à Diomaye
Sur les attaques personnelles dont il fait l’objet, Sonko indique que seul le Président Bassirou Diomaye Faye a le pouvoir d’y mettre fin :
« Le Sénégal n’a pas de problème majeur, si ce n’est un problème d’autorité. S’ils ne savent pas gouverner, qu’ils me laissent le faire. »
Quant aux rumeurs sur sa démission, il reste clair :
« Je ne bougerai pas d’un iota. Si Diomaye n’est pas satisfait, il peut me remercier. J’assume pleinement mes responsabilités. »
Appel à la mobilisation et guerre contre les adversaires
Ousmane Sonko a demandé aux responsables politiques de Pastef d’éviter les médias hostiles :
« Moi, celui qui me combat, je le combats frontalement. »
Il a également fustigé l’impunité de certaines figures publiques qu’il accuse d’être impliquées dans le pillage des ressources du pays, exigeant qu’elles soient convoquées et jugées.
En conclusion, il a félicité la jeunesse pour son engagement et l’a appelée à se mobiliser encore davantage :
« Nous avons besoin d’un peuple uni derrière l’État. Si on avait raisonné en termes de calculs politiques, il n’y aurait pas eu de candidat PASTEF en 2024. »