Bombardiers B-2 : la menace américaine venue du ciel contre le nucléaire iranien
Alors que le conflit entre Israël et l’Iran atteint un nouveau seuil d’intensité, la question d'une implication militaire directe des États-Unis resurgit avec insistance. Si Washington, sous la présidence de Donald Trump, décidait d’intervenir, les bombardiers stratégiques B-2 Spirit constitueraient l’un des atouts les plus redoutés.
Ces appareils ultra-furtifs, invisibles aux radars classiques, sont actuellement les seuls capables de transporter et de larguer des bombes anti-bunkers massives, notamment la GBU-57 MOP (Massive Ordnance Penetrator), conçue pour anéantir des cibles enterrées à plus de 60 mètres de profondeur.
Parmi les installations visées en cas d’intervention : le site nucléaire iranien de Fordo, creusé profondément sous une montagne, et considéré jusqu’ici comme quasiment indestructible par des frappes conventionnelles.
Les États-Unis disposent d’une vingtaine de B-2, basés notamment à Whiteman Air Force Base dans le Missouri. L’un de leurs principaux avantages réside dans leur capacité à parcourir de longues distances sans escale grâce à leur ravitaillement en vol, leur permettant ainsi de frapper en profondeur sans préavis.
La perspective d'une telle opération accentue les inquiétudes internationales autour d'une escalade régionale majeure, voire d’un conflit élargi. De son côté, l’Iran a averti qu’il considérerait toute intervention américaine comme une déclaration de guerre directe.
Pour l’heure, l'administration Trump se garde de toute annonce officielle, mais les mouvements militaires américains dans la région sont scrutés de près par les analystes et les chancelleries du monde entier.
