Selon son témoignage, rendu public ce lundi, deux anciens directeurs des forces spéciales auraient ignoré des signalements faisant état d’exécutions illégales de civils par des soldats déployés dans le pays.
Des alertes étouffées dès 2011
Le lanceur d’alerte, identifié sous le code N1466 pour des raisons de sécurité, affirme que les commandants savaient dès 2011 que des soldats impliqués dans des opérations spéciales avaient potentiellement exécuté des civils afghans. Plutôt que d’informer la police militaire, ces alertes auraient été volontairement enterrées, permettant aux exactions de se poursuivre pendant au moins deux ans supplémentaires.
L’officier, considéré comme l’un des plus hauts gradés des forces spéciales, dit avoir transmis à sa hiérarchie des éléments qu’il qualifie d’« explosifs », pointant des comportements criminels au sein du Special Air Service (SAS).
Des opérations aux bilans incohérents
Parmi les rapports ayant éveillé ses soupçons : une opération durant laquelle neuf hommes afghans avaient été tués, alors que seulement trois armes avaient été récupérées. Il a également rapporté avoir entendu des soldats se vanter, lors d’entraînements, d’abattre systématiquement tous les hommes en âge de combattre, indépendamment de la menace qu’ils représentaient.
Un système d’impunité en question
Ces révélations soulèvent de nouvelles interrogations quant au manque d’imputabilité au sein d’une unité pourtant réputée pour son niveau d’exigence et de discipline. L’enquête publique, toujours en cours, devra déterminer dans quelle mesure la chaîne de commandement a pu jouer un rôle dans la dissimulation de ces possibles crimes de guerre.
Des alertes étouffées dès 2011
Le lanceur d’alerte, identifié sous le code N1466 pour des raisons de sécurité, affirme que les commandants savaient dès 2011 que des soldats impliqués dans des opérations spéciales avaient potentiellement exécuté des civils afghans. Plutôt que d’informer la police militaire, ces alertes auraient été volontairement enterrées, permettant aux exactions de se poursuivre pendant au moins deux ans supplémentaires.
L’officier, considéré comme l’un des plus hauts gradés des forces spéciales, dit avoir transmis à sa hiérarchie des éléments qu’il qualifie d’« explosifs », pointant des comportements criminels au sein du Special Air Service (SAS).
Des opérations aux bilans incohérents
Parmi les rapports ayant éveillé ses soupçons : une opération durant laquelle neuf hommes afghans avaient été tués, alors que seulement trois armes avaient été récupérées. Il a également rapporté avoir entendu des soldats se vanter, lors d’entraînements, d’abattre systématiquement tous les hommes en âge de combattre, indépendamment de la menace qu’ils représentaient.
Un système d’impunité en question
Ces révélations soulèvent de nouvelles interrogations quant au manque d’imputabilité au sein d’une unité pourtant réputée pour son niveau d’exigence et de discipline. L’enquête publique, toujours en cours, devra déterminer dans quelle mesure la chaîne de commandement a pu jouer un rôle dans la dissimulation de ces possibles crimes de guerre.


Afghanistan: Des chefs des forces spéciales britanniques accusés d’avoir dissimulé des crimes de guerre
