Dans une série de publications sur les réseaux sociaux, Trump a lancé un appel à une « reddition inconditionnelle » de l’Iran et averti que la patience américaine avait atteint ses limites. « C’est une cible facile, mais il y est en sécurité », a-t-il ajouté à propos de Khamenei. « Nous ne voulons pas que des missiles soient tirés sur des civils ou des soldats américains. »
Trump a intensifié sa rhétorique contre le régime iranien tout en interrompant sa participation au sommet du G7 pour retourner à Washington, où il a convoqué une réunion d’urgence avec son équipe de sécurité nationale. Peu après, il a vanté la suprématie aérienne américaine au-dessus de Téhéran, accentuant la pression psychologique sur les dirigeants iraniens.
Selon un responsable américain, Trump aurait rejeté un plan israélien visant à éliminer le guide suprême iranien, de crainte que cela ne provoque une explosion régionale incontrôlable. Les Israéliens avaient présenté un plan « crédible » pour frapper Khamenei, mais la Maison-Blanche s’y est opposée.
Malgré les cinq jours de frappes de missiles, les États-Unis n’ont pour l’instant pas engagé leurs capacités militaires les plus lourdes. Un soutien américain plus direct, comme la fourniture de bombes anti-bunker aux Israéliens, pourrait faire pencher la balance, mais impliquerait aussi un risque politique majeur pour Trump.
De retour à Washington, il a exprimé son souhait de voir une « fin véritable » du conflit et la fin totale du programme nucléaire iranien. « Ils auraient dû conclure l’accord. Je leur ai dit : "Concluez l’accord" », a-t-il déclaré à bord d’Air Force One, en laissant entendre qu’il n’était « pas d’humeur à négocier ».
L’Iran, de son côté, affirme que son programme nucléaire est à visée pacifique. Toutefois, avec les récentes manœuvres américaines – repositionnement de navires et d’avions – les signes d’un engagement militaire accru des États-Unis se multiplient.