Nommé ministre des Affaires étrangères le 29 novembre 2025, quelques jours après le renversement d’Umaro Sissoco Embaló, João Bernardo Vieira est devenu l’un des principaux visages civils du nouveau pouvoir en Guinée-Bissau. Dans une prise de parole attendue, il rejette catégoriquement les accusations selon lesquelles l’ancien président aurait orchestré le coup d’État militaire.
« Dire qu’Umaro Sissoco Embaló a orchestré le coup d’État est un mensonge », a-t-il affirmé, dénonçant des rumeurs qu’il juge infondées. Le coup de force est intervenu le 26 novembre, à la veille de l’annonce officielle des résultats de l’élection présidentielle et des législatives, plongeant le pays dans une nouvelle période d’incertitude politique.
À 48 ans, João Bernardo Vieira incarne désormais la vitrine diplomatique d’un régime issu d’un putsch qualifié d’« étrange » par de nombreux observateurs. Ses premières missions consistent à engager les discussions avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), alors que l’organisation régionale réclame un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Sur la question sensible des opposants politiques arrêtés après le coup d’État, le nouveau chef de la diplomatie affirme que leur sort est encadré par des procédures légales, tout en cherchant à rassurer sur l’absence de règlement de comptes politiques au sommet de l’État.
La communauté internationale, de son côté, reste prudente. Plusieurs partenaires de la Guinée-Bissau ont suspendu une partie de leur coopération dans l’attente de clarifications sur la transition, le calendrier électoral et les garanties démocratiques.
Ce nouvel épisode de crise rappelle la fragilité institutionnelle persistante de la Guinée-Bissau, marquée depuis son indépendance par une succession de coups d’État, de transitions militaires et de cycles électoraux interrompus.
« Dire qu’Umaro Sissoco Embaló a orchestré le coup d’État est un mensonge », a-t-il affirmé, dénonçant des rumeurs qu’il juge infondées. Le coup de force est intervenu le 26 novembre, à la veille de l’annonce officielle des résultats de l’élection présidentielle et des législatives, plongeant le pays dans une nouvelle période d’incertitude politique.
À 48 ans, João Bernardo Vieira incarne désormais la vitrine diplomatique d’un régime issu d’un putsch qualifié d’« étrange » par de nombreux observateurs. Ses premières missions consistent à engager les discussions avec la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), alors que l’organisation régionale réclame un retour rapide à l’ordre constitutionnel.
Sur la question sensible des opposants politiques arrêtés après le coup d’État, le nouveau chef de la diplomatie affirme que leur sort est encadré par des procédures légales, tout en cherchant à rassurer sur l’absence de règlement de comptes politiques au sommet de l’État.
La communauté internationale, de son côté, reste prudente. Plusieurs partenaires de la Guinée-Bissau ont suspendu une partie de leur coopération dans l’attente de clarifications sur la transition, le calendrier électoral et les garanties démocratiques.
Ce nouvel épisode de crise rappelle la fragilité institutionnelle persistante de la Guinée-Bissau, marquée depuis son indépendance par une succession de coups d’État, de transitions militaires et de cycles électoraux interrompus.


Guinée-Bissau : le nouveau chef de la diplomatie dément toute implication d’Embaló dans le putsch
