Un projet ambitieux financé à hauteur de 7,5 milliards FCFA
Le PDRS est mis en œuvre par le Ministère de l’Agriculture, de la Souveraineté Alimentaire et de l’Élevage, avec un financement de 7,5 milliards de FCFA, issu d’un partenariat stratégique entre l’État du Sénégal et la Banque Arabe pour le Développement Économique en Afrique (BADEA).
Ce programme a permis l’aménagement de 394 hectares, dont 380 hectares dédiés à la riziculture et 14 hectares au maraîchage féminin. Les performances agricoles sont prometteuses, atteignant près de 7 tonnes par hectare, avec deux campagnes agricoles par an.
Des infrastructures rurales de qualité
Les réalisations majeures du projet incluent :
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3 stations de pompage pour une irrigation efficace ;
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3 magasins de stockage pour sécuriser les récoltes ;
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Un réseau d’eau potable étendu sur 8 km ;
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Un taux d’électrification rurale atteignant 90 % ;
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20 km de pistes rurales aménagées pour désenclaver la zone et faciliter l'accès aux marchés.
Un modèle innovant de financement agricole
Le PDRS repose sur un mécanisme de financement intégré et inclusif impliquant plusieurs partenaires publics et privés : la PAMECAS, la CNAAS, la SAED, le Programme Alimentaire Mondial (PAM), le CGER, et les Unions de producteurs de Savoigne A, B et C.
Ce dispositif permet d'assurer un accompagnement technique, une assurance-récolte, le financement des intrants agricoles, ainsi qu'une meilleure organisation de la commercialisation des productions.
Vers une phase 2 encore plus ambitieuse
Fort des résultats obtenus, le projet envisage une deuxième phase d’expansion incluant :
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35 hectares supplémentaires à aménager ;
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L'installation de pompes solaires pour une agriculture plus durable ;
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La création de 3 unités de transformation du riz ;
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Une étude de faisabilité pour un futur PDRS II, qui couvrirait jusqu’à 1 050 hectares.
Un engagement fort en faveur du monde rural
La présence du Président Diomaye sur le terrain témoigne de l'engagement politique de haut niveau en faveur du monde rural. Le Ministre de l’Agriculture, M. Mabouba Diagne, a salué l’implication du Chef de l’État et souligné l’importance de ce projet comme modèle de développement agricole inclusif et durable.
« Ce projet démontre que l’investissement dans les territoires ruraux, adossé à une ingénierie de financement adaptée et à une gouvernance locale, peut transformer durablement nos chaînes de valeur agricoles », a-t-il déclaré.