L'ouvrier est accablé de lourdes charges, notamment : contrefaçon et usage des sceaux de l’État, faux en écriture publique authentique, escroquerie sur les services publics, et détention de chanvre indien, rapporte le quotidien Libération.
La mèche vendue par un faux casier judiciaire
L’affaire a débuté le 12 novembre, lorsqu'un individu, A. Baldé, a été interpellé alors qu'il présentait un bulletin n°3 du casier judiciaire au ministère. Le document, destiné à la fille d’un diplomate mauritanien et pourtant apostillé, comportait un cachet nominatif et une signature falsifiés appartenant à un diplomate sénégalais, M. Faye.
A. Baldé, jardinier à l'ambassade de Mauritanie, avait rencontré Gadio, une ancienne connaissance, à la sortie du tribunal. Gadio lui avait alors promis une traduction en anglais et une légalisation "express" pour 15 000 F CFA. La falsification a été immédiatement détectée par le personnel du bureau de certification, menant directement à l'arrestation de Gadio à Derklé.
Un arsenal de contrefaçon saisi à Derklé
La perquisition de la chambre d'Abdoulaye Gadio a révélé un véritable atelier de faussaire. Les gendarmes ont notamment saisi :
Un cachet portant la mention « certifié conforme à l’original » ;
Un cachet nominatif au nom d’un administrateur de greffe ;
Une copie falsifiée d’un extrait du greffe du tribunal de Pikine ;
130 000 F CFA en liquide.
Face aux enquêteurs, Gadio a reconnu « partiellement » les faits, tentant de minimiser son implication en affirmant vouloir seulement « aider les nécessiteux ».
Le diplomate M. Faye ainsi que l'administrateur des greffes dont les sceaux ont été contrefaits ont annoncé leur intention de porter plainte contre Abdoulaye Gadio.
La mèche vendue par un faux casier judiciaire
L’affaire a débuté le 12 novembre, lorsqu'un individu, A. Baldé, a été interpellé alors qu'il présentait un bulletin n°3 du casier judiciaire au ministère. Le document, destiné à la fille d’un diplomate mauritanien et pourtant apostillé, comportait un cachet nominatif et une signature falsifiés appartenant à un diplomate sénégalais, M. Faye.
A. Baldé, jardinier à l'ambassade de Mauritanie, avait rencontré Gadio, une ancienne connaissance, à la sortie du tribunal. Gadio lui avait alors promis une traduction en anglais et une légalisation "express" pour 15 000 F CFA. La falsification a été immédiatement détectée par le personnel du bureau de certification, menant directement à l'arrestation de Gadio à Derklé.
Un arsenal de contrefaçon saisi à Derklé
La perquisition de la chambre d'Abdoulaye Gadio a révélé un véritable atelier de faussaire. Les gendarmes ont notamment saisi :
Un cachet portant la mention « certifié conforme à l’original » ;
Un cachet nominatif au nom d’un administrateur de greffe ;
Une copie falsifiée d’un extrait du greffe du tribunal de Pikine ;
130 000 F CFA en liquide.
Face aux enquêteurs, Gadio a reconnu « partiellement » les faits, tentant de minimiser son implication en affirmant vouloir seulement « aider les nécessiteux ».
Le diplomate M. Faye ainsi que l'administrateur des greffes dont les sceaux ont été contrefaits ont annoncé leur intention de porter plainte contre Abdoulaye Gadio.


Un faussaire présumé démasqué au ministère de l’Intégration africaine et des Affaires étrangères
